Les VTC bénéficient en général que d’une faible rémunération par rapport au temps investis, et au capital engagé.
Cette faible rémunération est liée à la forte concurrence que se livre les VTC sur les plateformes numériques.
Leur modèle économique est relativement risquée puisqu’il supporte des charges fixes tels que le crédit-bail de leur véhicule de fonction, les assurances, les honoraires liées à la tenue de la comptabilité. Par ailleurs, ils sont exposés à la hausse du coût du carburant, aux commissions prélevées par les plateformes numériques, les charges sociales URSSAF…
Dans ce contexte, les VTC s’interrogent sur la pertinence de leur modèle économique.
Plus pistes permettent d’améliorer la rentabilité de l’activité VTC :
- Trouver une clientèle en dehors des plateformes pour éviter leur commission
- Réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour couvrir ses charges fixes. Pour cela, il faut connaître son seuil de rentabilité, c’est à dire le seuil à partir duquel l’entreprise devient profitable.
L’identification des charges fixes s’effectue à partir de la comptabilité :
Poste de charges | Compte comptable |
Loyer crédit-bail | 613xx |
Entretien véhicule | 615xx |
Honoraires compta & juridique | 622xx |
Rémunération gérant | 644 |
Cotisations sociales URSSAF | 6333 + 645 |