Les Etats se mènent une concurrence fiscale intense en se focalisant sur les taux d’imposition applicable aux entreprises. Cependant, d’autres leviers peuvent être mis en oeuvre afin d’attirer des entrepreneurs et des entreprises.
En effet, la diminution de la pression fiscale reposant sur le capital se traduit par une réduction des recettes fiscales, ce qui ne favorise pas la production de service public de qualité.
Ainsi, afin de combiner une fiscalité attractive et des services publics de bon niveau, il convient d’attirer des populations spécifiques tels que les chercheurs par une recherche publique dotée de moyens significatifs leur permettant de mener leur projet sans entrave administrative, comme c’est très souvent le cas actuellement.
D’autres profils entreprenariaux peuvent être sélectionnés à l’aide d’une garantie d’un bon niveau des techniciens et des ingénieurs présent sur le marché du travail.
D’autres peuvent être attiré par la rapidité d’exécution réglementaire pour obtenir certaines autorisations, ou une stratégie d’open data pour entrainer les modèles d’IA.
Ensuite, la réduction du risque d’exploitation des entreprises à l’aide de la mise en oeuvre d’une politique d’achat public ciblée sur des biens et services ayant un haut niveau d’entrainement du reste de l’économie, tel que l’intelligence artificielle… Ces achats pourraient être destinés à des entreprises ayant des caractéristiques spécifiques.
Par ailleurs, une meilleure protection des investisseurs peut être un levier d’attractivité.
Afin de garantir le bénéfice mutuel des Etats et des entreprises, ces avantages seraient conditionnés à une domiciliation fiscale des entreprises et des personnes physiques.