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Gestion Financière

Quand faut-il liquider sa société ?

Suite à la crise sanitaire de la COVID-19, les habitudes de consommation ont évolués, laissant de petites entreprises en proie à des difficultés financières.

Dans ce contexte, les dirigeants de petite entreprise se posent la question de l’opportunité de liquider leur société.

Cette décision est souvent difficile pour les créateurs d’entreprise, car celle-ci consituent une part importante de leur vie, à laquelle ils ont consacrés beaucoup de temps et d’argent.

Plusieurs indices peuvent conduire le dirigeant d’entreprise à envisager la cessation de son activité :

  • L’absence d’avantage concurrentiel par rapport à la concurrence

Cependant, si vous avez l’opportunité d’exercer différemment votre activité, il reste possible de maintien un niveau de chiffre d’affaires satisfaisant et de pérenniser l’entreprise.

  • En l’absence de piste de développement ou de survie de l’entreprise

Il faut prendre garde tout de même à ne pas vouloir envisager à tout prix des pistes de développement pour son entreprise qui peuvent se révéler hasardeuse.

  • L’anticipation du défaut de paiement qui se définit comme un passif exigible immédiatement supérieur à l’actif disponible (c’est à dire cessible rapidement)

En termes financiers, la prise de décision peut être guidé par plusieurs facteurs :

  • Le patrimoine de l’entreprise valorisé à l’aide de ses capitaux propres, qui représente la valeur patrimoniale de l’entreprise, c’est à dire la valeur de l’entreprise à l’aide de ses données comptables. Cependant, la valeur réelle de l’entreprise est souvent différente de cette valeur purement comptable.

En effet, en comptabilité, les actifs sont enregistrés à leur valeur comptable qui est fixé au coût historique, et n’est pas corrélée au valeur de marché. Par exemple, un immeuble qui a vu sa valeur augmenté sera inscrit en comptabilité qu’à sa valeur d’achat, ce qui minore la patrimoine réel de l’enteprise.

  • L’arbitrage entre le coût de la liquidation et le coût du maintien de l’activité

Le coût de la liquidation peut être évalué de différentes façons tel que :

  1. Le manque à gagner lié à la liquidation rapide des actifs (stock, créances clients comportant une forte antériorité…),
  2. Les honoraires comptables et juridique liés à la liquidation.

Le coût du maintien de l’activité peut être mesuré par la consommation de flux de trésorerie que génère l’activité.

L’arbitrage entre un processus de liquidation poursuivi à un rythme rapide ou à un rythme modéré dépend de plusieurs facteurs :

  1. L’importance des charges fixes,
  2. La capacité de l’entreprise à générer un chiffre d’affaires puis un résultat d’exploitation lui permettant de couvrir ses charges fixes tout en réduisant rapidement ses charges variables,
  3. Le différentiel entre le manque à gagner potentiel d’une cession rapide et donc à un prix bradée des actifs et le coût de maintien de l’activité.

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Gestion Financière

Bien préparer sa création d’entreprise !

La principale difficulté de la création d’entreprise réside dans l’atteinte du seuil de rentabilité, par le développement du chiffre d’affaires.

Il faut avoir consience que le capital investit est beaucoup plus élevé que l’apport en capital initial.

En effet, durant les débuts de l’entreprise, le capital investit par les fondateurs correspond à l’apport en capital initial, mais également aux apports en comptes courants d’associés rendu nécessaire pour financer les premières dépenses de la société. Par ailleurs, les dirigeants de l’entreprise ne disposent pas de revenu durant les débuts de l’entreprise, puisque le temps affecté par les dirigeants à la création d’entreprise rend l’exercice d’une activité professionnelle salarié délicate.

Pour remédier à ces difficultés, nous recommandons aux dirigeants d’entreprise de préparer en amont leur projet de création d’entreprise.

Cette préparation peut prendre la forme de la rédaction d’un business plan (plan d’affaire), et par l’exercice d’une activité accessoire à l’activité principale de la future entreprise, mais qui se situe dans le même univers.

L’activité accessoire permet aux dirigeants de l’entreprise de se faire connaître dans son secteur d’activité, que ce soit des potentiels clients, ou des futurs partenaires de l’entreprise. La présence de ces potentiels clients crédibilisent le business plan et constitue un gisement de chiffre d’affaires pour la future entreprise.

Ensuite, une fois le projet de création d’entreprise correctement conçu, il convient de correctement comprendre les contraintes réglementaires qui s’imposent aux entreprises du secteur d’activité et leur impact en terme financier.

Par exemple, en matière fiscale, les entreprises nouvellement créées peuvent durant plusieurs mois déposer aucune déclaration de TVA, alors même que cette taxe sera dûe lors d’une déclaration de solde qui peut être déposé quelques mois après la fin de l’année civile, ce qui peut conduire le dirigeant d’entreprise à surestimer la trésorerie disponible notamment pour se rémunérer.

Par ailleurs, en matière de rémunération, il peut exister chez les dirigeants d’entreprise en forte croissance à opérer une confusion entre la trésorerie disponible dans les comptes bancaires de la société et la rémunération de présidence qu’ils peuvent s’octroyer. En effet, toute somme qui est affectée à la rémunération du gérant est soumise à cotisations sociales. Ainsi, si le dirigeant prélève 100 euros sur les comptes de la société, il sera redevable d’environ 30 à 35 euros en cotisations sociales.

Ensuite, les entreprises en forte croissance peuvent être tenter d’accorder des délais de paiement élevé à leur client afin d’entretenir la croissance de leur chiffre d’affaires. La principale limite de cette pratique est qu’elle fait supporter à l’entreprise d’importantes difficultés de trésorerie (car les créances seront encaissées tardivement par rapport aux dettes qui arriveront à échéance beaucoup plus tôt) qui peuvent dans certains cas extrêmes conduire l’entreprise à la liquidation, à cause d’une incapacité à régler le passif exigible par l’actif réalisable.

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VTC : Comment atteindre la rentabilité !

Les VTC bénéficient en général que d’une faible rémunération par rapport au temps investis, et au capital engagé.

Cette faible rémunération est liée à la forte concurrence que se livre les VTC sur les plateformes numériques.

Leur modèle économique est relativement risquée puisqu’il supporte des charges fixes tels que le crédit-bail de leur véhicule de fonction, les assurances, les honoraires liées à la tenue de la comptabilité. Par ailleurs, ils sont exposés à la hausse du coût du carburant, aux commissions prélevées par les plateformes numériques, les charges sociales URSSAF…

Dans ce contexte, les VTC s’interrogent sur la pertinence de leur modèle économique.

Plus pistes permettent d’améliorer la rentabilité de l’activité VTC :

  • Trouver une clientèle en dehors des plateformes pour éviter leur commission
  • Réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour couvrir ses charges fixes. Pour cela, il faut connaître son seuil de rentabilité, c’est à dire le seuil à partir duquel l’entreprise devient profitable.

L’identification des charges fixes s’effectue à partir de la comptabilité :

Poste de chargesCompte comptable
Loyer crédit-bail613xx
Entretien véhicule615xx
Honoraires compta & juridique622xx
Rémunération gérant644
Cotisations sociales URSSAF6333 + 645

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Comprendre le bilan de son entreprise !

La lecture du bilan comptable peut sembler obscure aux non-spécialistes, cependant, ce document peut récèle de nombreuses informations quant à l’état de santé de votre entreprise.

Le bilan comptable et le compte de résultat peut permettre :

  • L’analyse des performances de l’entreprise
  • L’anticipation de difficulté de trésorerie
  • L’analyse du risque de perte
  • D’évaluer la capacité d’emprunt

L’analyse des performances

A partir des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), on peut obtenir les ratios suivants :

Il est fortement recommandé de comparer les ratios de votre entreprise avec ceux du secteur.

  • La Valeur Ajoutée (VA)

Cet indicateur représente la création de valeur générée par l’entreprise.

Ce que l’entreprise a ajouté comme valeur économique aux biens et services acquis et qui sont directement rattachés à son activité.

L’évolution de la valeur ajoutée peut être liée à la dégradation du taux de marge, à un accroissement du recours à la sous-traitance.

De cet indicateur, on peut en tirer un ratio de productivité du personnel tel que :

Valeur Ajoutée divisé par Effectif

  • L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)

Valeur Ajoutée – Impôts – Charges de personnel

L’EBE est un indicateur qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer un revenu. Cependant, cet indicateur est supposé neutre puisqu’il n’est pas influencé par la politique d’amortissement des actifs.

Il apparait comme étant particulièrement utile dans les secteurs d’activité mobilisant peu de capital.

  • Le Résultat d’Exploitation (RE)

EBE – Dotations aux amortissements des actifs

Comme l’EBE, le résultat d’exploitation mesure la création de valeur de l’entreprise grâce à son activité, indépendamment de sa structure financière qui sera retracée dans le résultat financier.

L’anticipation de difficulté de trésorerie

Le bilan fonctionnel qui comporte quelques différences avec le bilan tel qu’il est présenté usuellement permet de comprendre et d’anticiper les besoins de trésorerie de l’entreprise.

Tout d’abord, étudions la structure financière de l’entreprise à l’aide du “haut de bilan” en obtenant le Fonds de Roulement Net Global (FRNG).

Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables

En synthèse, le FRNG représente la trésorerie disponible pour couvrir le Besoin de Fonds de Roulement (BFR), ou en d’autres termes, la trésorerie qui permet à l’entreprise de financer ces créances clients, et ces stocks.

Un FRNG largement positif signifie également que l’entreprise peut investir.

Pour le dirigeant d’entreprise, le FRNG doit rester positif, car ce FRNG ne constitue pas la trésorerie de l’entreprise, il doit ensuite être utilisé pour financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).

Besoin en Fonds de Roulement = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs

L’analyse du risque de perte

L’analyse du risque de perte consiste principalement à obtenir le seuil de rentabilité à partir de la détermination des charges fixes.

Pour mémoire, le seuil de rentabilité se définit comme suit :

SR = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable

A la lecture du compte de résultat détaillé, il convient d’isoler les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité tel que le loyer, les assurances, les coûts administratifs…

Evaluation de sa capacité d’emprunt

La capacité d’emprunt est obtenue à l’aide de la capacité d’autofinancement. Il s’agit du principal critère utilisé par les établissements financiers.

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Gestion Financière

Entreprise en forte croissance – Sachez vous vendre auprès des investisseurs !

Les entreprises en forte croissance et qui présentent un fort potentiel de croissance sont convoitées par les fonds d’investissement.

Cependant, la rencontre entre l’univers de la PME qui ne disposent pas forcément des mêmes standarts de qualité que les grands groupes en termes de reporting, de suivi de trésorerie, et de contrôle interne (formalisation des bons à payer, séparation des fonctions du cycle trésorerie…) et les exigences posées par les fonds d’investissement qui sont plutôt allignés sur les standarts de qualité des grands groupes, peuvent parfois conduire à des problèmes de communication qui peuvent être préjudiciable à la bonne exécution des opérations, voire à la réussite d’un projet d’investissement.

Afin de préparer la PME aux différents audits menés par les fonds d’investissement, quelques bonnes pratiques sont à mettre en oeuvre avant même l’engagement des pourparlers.

Aspect comptable et financier :

  • Description des dispositifs de contrôle interne mit en oeuvre dans l’entité (manuel de procédure comptable intégrant la Piste d’Audit Fiable (PAF) ; rapport d’audit relatif aux systèmes d’information, aux procédures Achats, Trésorerie)
  • Formaliser une politique de gestion des risques : Identification des risques, politique mise en oeuvre pour les maitriser, coût des assurances ;
  • Recensement des contrats applicables dans l’entreprise : clients, fournisseurs, banque ;
  • Etablir un reporting financier : budget, indicateurs de gestion clés (Key Performance Indicators) ;
  • Etablir un tableau de flux de trésorerie en identifiant les flux de trésorerie d’exploitation, d’investissement, et de financement ;

Aspect Ressources Humaines :

  • Concevoir un organigramme ;
  • Lister les CV des différents collaborateurs ;
  • Réunir les bilans de compétences des principaux collaborateurs de l’entreprise ;
  • Réunir les comptes-rendus des entretiens individuels ;
  • Etablir un budget de la masse salariale ;
  • Etablir des indicateurs de contrôle de gestion : Expliquer la variation de la masse salariale à l’aide de l’effectif, et des hausses de salaires ;
  • Définir une polique de rémunération ;
  • Formaliser un plan de formation.

Aspect Recherche & Développement :

  • Crédit d’impôt Recherche (CIR) : Préparer les rapports techniques des experts ;
  • Lister les brevets ;
  • Lister les projets de R&D ;
  • Etablir un budget R&D.

Aspect Exploitation :

  • Formalisation des processus de production ;
  • Créer un guide de formation interne ;
  • Rapport d’incident ;
  • Rapport de qualité.

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Stratégie d'entreprise - stratégie sectorielle

Professions libérales – Transformer sa gestion des temps passés !

Traditionnellement, les honoraires des professions libérales (avocat, expert-comptable…) sont fixés en fonction du temps passés sur le dossier de leur client.

Cependant, il existe des situations où il peut être intéressant de se départir de cette logique.

Tout d’abord, consacrer du temps à une thématique, à une problématique d’un client permet de créer des outils permettant soit d’accroître la productivité dans le traitement des dossiers, soit d’améliorer l’expérience client.

Par ailleurs, certains collaborateurs peuvent trouver l’occasion de développer des thématiques qui leur sont chères, ce qui permet de valoriser la diversité des missions proposées, et d’accroître la marque employeur.

Ensuite, l’investissement dans un outil de production plus fiable peut réduire le stress qui s’exerce sur les collaborateurs quant à la qualité des travaux rendus, et ainsi améliorer leurs conditions de travail et de manière indirrecte l’expérience client.

On pourrait alors s’interroger quant à l’absence de prise en compte de ces effets par les professions libérales.

Plusieurs raisons existent pour expliquer le faible investissement des professions libérales.

Premièrement, les coûts cachés liés à un manque de productivité ne sont pas identifiés directement en comptabilité. Ils sont donc d’une certaine manière invisibilisés.

Deuxièmement, les investissements ne sont pas valorisés financièrement, ils n’ont pas d’existence comptable, puisqu’ils ne sont même pas considéré comme un investissement incorporel.

Une fois convaincu d’adopter une autre logique de gestion des temps passés par ses collaborateurs, la question du choix des thématiques qui feront l’objet de l’investissement s’impose.

On peut répondre à cela, en choissant les thématiques en fonction des critères suivants :

  • Les goûts, et les affinités des collaborateurs,
  • Les tendances du marché (croissance de l’intérêt pour une thématique…),
  • Les compétences des collaborateurs.

Cette manière différente de concevoir la gestion des temps passés se traduit par des investissements en personnel qui sont rentabilisés par l’accroissement du portefeuille de clients sans acquisition à des prix très élevé, et financés par emprunt.

Pour tout complément d’informations, nous pouvons établir, à votre demande, un bilan temporel. Il suffit pour cela d’adresser un commentaire dans l’article.

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Gérer sa trésorerie grâce à la comptabilité !

Pour bien gérer votre entreprise et bénéficier des données comptables, il faut être en capacité de faire le lien entre la comptabilité et la trésorerie.

Le tableau suivant peut vous éclairer quant aux liens qui unisent le résultat net comptable et les flux de trésorerie d’exploitation.

Ensuite, pour comprendre la variation de la trésorerie, il convient de retrancher aux flux de trésorerie d’exploitation, les investissements engagés durant l’exercice.

  • Amélioration du résultat net comptable

L’augmentation du résultat net comptable peut s’obtenir par : la croissance du chiffre d’affaires, l’amélioration du taux de marge.

  • Amélioration du niveau de Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

Créances clients :

  • Diminuer les délais de paiements
  • Etablir une facturation à chaque étape du livrable (acompte à l’avancement, lors de la livraison d’un prototype…)

Les commerciaux qui sont rémunérés aux ventes générés ont parfois tendance à “pousser” les ventes de manière à accroitre le montant de leurs commissions. Cependant, il faut leur faire comprendre que l’allongement des délais de paiements peut conduire l’entreprise à des difficultés de trésorerie, notamment à l’aide d’une courbe de cash, présenté plus bas.

Dettes fournisseurs :

  • Augmenter les délais de paiement, ce qui est rarement accordé
  • Acheter à flux tendus ce qui requiert une excellente gestion des achats et des stocks

La courbe de cash :

La courbe de cash, un outil pour comprendre les implications des décisions opérationnelles sur la trésorerie

Pour comprendre les implications d’un nouveau contrat, d’une politique tarifaire, il convient de dresser un budget de trésorerie qui consiste à évaluer les encaissements et les décaissements prévisionnels sur une période donnée.

L’évolution de la trésorerie qui en résulte peut faire l’objet d’un graphique qui est nommé “courbe de cash”.

Cette “courbe de cash” est obtenue en représentant l’évolution de la trésorerie dans le temps, en fonction de différents paramétres (facturation d’un acompte…). Ainsi, on peut évaluer l’effet de différentes pratiques de l’entreprise quant au niveau de la trésorerie.

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Gérer sa PME grâce à la comptabilité !

Executive summary : The manager of SME doesn’t have constant reporting like in big companies. To solve this problem, accountants should open the accounting data, which leads to adapt the accounting software, chart of accounts to increase their economic relevance, and real time accounting. The use of fast closing to produce intermediary financial statement is a part of the solution.

Dans la majorité des PME, les données financières et comptables restent inaccessible tout au long de l’année.
Elles peuvent être accessible au prix d’un reporting interne fait à l’aide d’Excel et d’un surcroit de travail.

Pour épargner au dirigeant d’entreprise ce reporting, les cabinets comptables devraient mettre en oeuvre :

  • Des stratégies d’ouverture des données comptables, et
  • Des techniques automatisées d’établissement de situation intermédiaire (fast closing) permettant de diminuer le coût d’une situation intermédiaire et de rendre son recours plus répendu.

Les stratégies d’ouverture des données créées de nouvelles contraintes pour les cabinets comptables, notamment en termes :

  • de logiciel comptable,
  • de plan comptable (ou plan de comptes),
  • de traitement de l’information.

Le logiciel comptable employé devra supporter une interface collaborateur et une interface client.
Dans ce système, seul le collaborateur pourra modifier les écritures comptables, en revanche, le client pourra émettre des propositions de réimputation d’un nombre limité afin de ne pas accroître le temps passé et donc le coût de production de la comptabilité, ainsi que les honoraires correspondants.

Le plan comptable devra au préalable être co-produit avec le client, afin que les imputations comptables soient à la fois conforme aux prescriptions du Plan Comptable Général (PCG), et qu’elles aient une signification économique, permettant de produire des indicateurs pertinents.

Enfin, en matière de traitement de l’information, les clients des cabinets deviendront de plus en plus friand d’une information en temps réel, ce qui implique une actualisation constante des flux comptables, y comprit pendant la période fiscale.

Sur le plan des techniques efficaces de production de situation intermédiaire, le recours au fast closing sera encouragé afin de limiter le coût d’établissement de la situation, et donc de limiter l’impact d’un reporting régulier sur le budget global accordé à la comptabilité.

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Gestion Financière

Comptabilité et stratégie de croissance. Et pourquoi pas le growth hacking !

Les états financiers et les outils d’analyse financière tel qu’ils sont présentés conduisent les dirigeants d’entreprise à mener des stratégies de croissance sous-optimale.

L’origine de cette défaillance réside dans la focalisation des analystes financiers et des dirigeants quant au résultat net.

En effet, la valorisation des entreprises est établie en fonction des flux de trésorerie générés par l’exploitation. Ces flux de trésorerie sont calculés en partant du résultat net, auquel on applique certains retraitements.

Or, une stratégie de croissance ambitieuse est coûteuse à court terme, par conséquent, lors de l’étude des choix d’investissement de l’entreprise, il convient d’apprécier l’accroissement du patrimoine de l’entreprise à l’aide du résultat net, mais également des actifs incorporels qui ont été créé par celle-ci (valorisation des nouveaux clients, des nouveaux savoirs-faire constitutifs de futurs avantages concurrentiels).

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Le bon comptable

Comment bien gérer sa période fiscale ?

La période fiscale, est un moment difficile à gérer dans la carrière de toute l’équipe d’un cabinet d’expertise comptable, depuis l’associé jusqu’au collaborateur. Elle est pourtant l’un des moments critiques dans la vie d’un cabinet d’expertise comptable, puisque c’est à ce moment que le client peut porter un jugement sur la qualité de travail du Cabinet.

Il existe pourtant des stratégies pour mener à bien cette phase critique.

Tout d’abord, il parait essentiel de travailler en équipe, ce qui implique que la tenue comptable soit réalisée par un assistant (qui peut être en apprentissage), et que la révision permettant de finaliser les comptes et l’établissement de la liasse fiscale soit établie par un collaborateur plus expérimentée.

L’expérience de travailler en équipe peut sembler difficile pour certains collaborateurs qui n’ont pas forcément les capacités pour encadrer une autre personne. Dans ce cas, le collaborateur doit être accompagné par sa Direction, afin qu’il puisse être en capacité d’être épaulé par un des assistants du Cabinet.

Il doit être proposé au collaborateur de se faire assister sur un dossier de son choix, qui soit si possible de petite taille, afin de faciliter le contrôle des écritures comptables saisies par l’assistant.

A l’usage, le collaborateur d’apercevra qu’avec l’aide d’un assistant, il pourra mener de front plusieurs dossiers en une seule journée, ce qui est beaucoup plus difficile lorsqu’on travaille seul.

Ensuite, le collaborateur doit disposer d’un état d’avancement de ses obligations fiscales actualisé, afin de faciliter l’organisation de son travail et celui de son équipe. Autrement dit, un collaborateur qui dispose d’un état d’avancement complet, peut facilement déléguer une partie de son travail à un assistant, ce qui est plus délicat lorsque cet état d’avancement est défaillant. En cas de défaillance de cet état d’avancement, l’assistant peut se révéler plus chronophage à encadrer par la collaborateur.

Par ailleurs, il faut affecter à ses collaborateurs un portefeuille diversifié, en terme de caractéristiques, et de taille de dossiers. En effet, un portefeuille uniquement composé de comptabilité de trésorerie (BNC, SCI…) sera rapidement finalisé par un collaborateur, alors qu’un l’inverse un portefeuille composé de société de taille importante, pourra être difficilement gérable pour le collaborateur.