Les VTC bénéficient en général que d’une faible rémunération par rapport au temps investis, et au capital engagé.
Cette faible rémunération est liée à la forte concurrence que se livre les VTC sur les plateformes numériques.
Leur modèle économique est relativement risquée puisqu’il supporte des charges fixes tels que le crédit-bail de leur véhicule de fonction, les assurances, les honoraires liées à la tenue de la comptabilité. Par ailleurs, ils sont exposés à la hausse du coût du carburant, aux commissions prélevées par les plateformes numériques, les charges sociales URSSAF…
Dans ce contexte, les VTC s’interrogent sur la pertinence de leur modèle économique.
Plus pistes permettent d’améliorer la rentabilité de l’activité VTC :
Trouver une clientèle en dehors des plateformes pour éviter leur commission
Réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour couvrir ses charges fixes. Pour cela, il faut connaître son seuil de rentabilité, c’est à dire le seuil à partir duquel l’entreprise devient profitable.
L’identification des charges fixes s’effectue à partir de la comptabilité :
La lecture du bilan comptable peut sembler obscure aux non-spécialistes, cependant, ce document peut récèle de nombreuses informations quant à l’état de santé de votre entreprise.
Le bilan comptable et le compte de résultat peut permettre :
L’analyse des performances de l’entreprise
L’anticipation de difficulté de trésorerie
L’analyse du risque de perte
D’évaluer la capacité d’emprunt
L’analyse des performances
A partir des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), on peut obtenir les ratios suivants :
Il est fortement recommandé de comparer les ratios de votre entreprise avec ceux du secteur.
La Valeur Ajoutée (VA)
Cet indicateur représente la création de valeur générée par l’entreprise.
Ce que l’entreprise a ajouté comme valeur économique aux biens et services acquis et qui sont directement rattachés à son activité.
L’évolution de la valeur ajoutée peut être liée à la dégradation du taux de marge, à un accroissement du recours à la sous-traitance.
De cet indicateur, on peut en tirer un ratio de productivité du personnel tel que :
Valeur Ajoutée divisé par Effectif
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
Valeur Ajoutée – Impôts – Charges de personnel
L’EBE est un indicateur qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer un revenu. Cependant, cet indicateur est supposé neutre puisqu’il n’est pas influencé par la politique d’amortissement des actifs.
Il apparait comme étant particulièrement utile dans les secteurs d’activité mobilisant peu de capital.
Le Résultat d’Exploitation (RE)
EBE – Dotations aux amortissements des actifs
Comme l’EBE, le résultat d’exploitation mesure la création de valeur de l’entreprise grâce à son activité, indépendamment de sa structure financière qui sera retracée dans le résultat financier.
L’anticipation de difficulté de trésorerie
Le bilan fonctionnel qui comporte quelques différences avec le bilan tel qu’il est présenté usuellement permet de comprendre et d’anticiper les besoins de trésorerie de l’entreprise.
Tout d’abord, étudions la structure financière de l’entreprise à l’aide du “haut de bilan” en obtenant le Fonds de Roulement Net Global (FRNG).
Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables
En synthèse, le FRNG représente la trésorerie disponible pour couvrir le Besoin de Fonds de Roulement (BFR), ou en d’autres termes, la trésorerie qui permet à l’entreprise de financer ces créances clients, et ces stocks.
Un FRNG largement positif signifie également que l’entreprise peut investir.
Pour le dirigeant d’entreprise, le FRNG doit rester positif, car ce FRNG ne constitue pas la trésorerie de l’entreprise, il doit ensuite être utilisé pour financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).
Besoin en Fonds de Roulement = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs
L’analyse du risque de perte
L’analyse du risque de perte consiste principalement à obtenir le seuil de rentabilité à partir de la détermination des charges fixes.
Pour mémoire, le seuil de rentabilité se définit comme suit :
SR = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable
A la lecture du compte de résultat détaillé, il convient d’isoler les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité tel que le loyer, les assurances, les coûts administratifs…
Evaluation de sa capacité d’emprunt
La capacité d’emprunt est obtenue à l’aide de la capacité d’autofinancement. Il s’agit du principal critère utilisé par les établissements financiers.
Les entreprises en forte croissance et qui présentent un fort potentiel de croissance sont convoitées par les fonds d’investissement.
Cependant, la rencontre entre l’univers de la PME qui ne disposent pas forcément des mêmes standarts de qualité que les grands groupes en termes de reporting, de suivi de trésorerie, et de contrôle interne (formalisation des bons à payer, séparation des fonctions du cycle trésorerie…) et les exigences posées par les fonds d’investissement qui sont plutôt allignés sur les standarts de qualité des grands groupes, peuvent parfois conduire à des problèmes de communication qui peuvent être préjudiciable à la bonne exécution des opérations, voire à la réussite d’un projet d’investissement.
Afin de préparer la PME aux différents audits menés par les fonds d’investissement, quelques bonnes pratiques sont à mettre en oeuvre avant même l’engagement des pourparlers.
Aspect comptable et financier :
Description des dispositifs de contrôle interne mit en oeuvre dans l’entité (manuel de procédure comptable intégrant la Piste d’Audit Fiable (PAF) ; rapport d’audit relatif aux systèmes d’information, aux procédures Achats, Trésorerie)
Formaliser une politique de gestion des risques : Identification des risques, politique mise en oeuvre pour les maitriser, coût des assurances ;
Recensement des contrats applicables dans l’entreprise : clients, fournisseurs, banque ;
Etablir un reporting financier : budget, indicateurs de gestion clés (Key Performance Indicators) ;
Etablir un tableau de flux de trésorerie en identifiant les flux de trésorerie d’exploitation, d’investissement, et de financement ;
Aspect Ressources Humaines :
Concevoir un organigramme ;
Lister les CV des différents collaborateurs ;
Réunir les bilans de compétences des principaux collaborateurs de l’entreprise ;
Réunir les comptes-rendus des entretiens individuels ;
Etablir un budget de la masse salariale ;
Etablir des indicateurs de contrôle de gestion : Expliquer la variation de la masse salariale à l’aide de l’effectif, et des hausses de salaires ;
Définir une polique de rémunération ;
Formaliser un plan de formation.
Aspect Recherche & Développement :
Crédit d’impôt Recherche (CIR) : Préparer les rapports techniques des experts ;
Traditionnellement, les honoraires des professions libérales (avocat, expert-comptable…) sont fixés en fonction du temps passés sur le dossier de leur client.
Cependant, il existe des situations où il peut être intéressant de se départir de cette logique.
Tout d’abord, consacrer du temps à une thématique, à une problématique d’un client permet de créer des outils permettant soit d’accroître la productivité dans le traitement des dossiers, soit d’améliorer l’expérience client.
Par ailleurs, certains collaborateurs peuvent trouver l’occasion de développer des thématiques qui leur sont chères, ce qui permet de valoriser la diversité des missions proposées, et d’accroître la marque employeur.
Ensuite, l’investissement dans un outil de production plus fiable peut réduire le stress qui s’exerce sur les collaborateurs quant à la qualité des travaux rendus, et ainsi améliorer leurs conditions de travail et de manière indirrecte l’expérience client.
On pourrait alors s’interroger quant à l’absence de prise en compte de ces effets par les professions libérales.
Plusieurs raisons existent pour expliquer le faible investissement des professions libérales.
Premièrement, les coûts cachés liés à un manque de productivité ne sont pas identifiés directement en comptabilité. Ils sont donc d’une certaine manière invisibilisés.
Deuxièmement, les investissements ne sont pas valorisés financièrement, ils n’ont pas d’existence comptable, puisqu’ils ne sont même pas considéré comme un investissement incorporel.
Une fois convaincu d’adopter une autre logique de gestion des temps passés par ses collaborateurs, la question du choix des thématiques qui feront l’objet de l’investissement s’impose.
On peut répondre à cela, en choissant les thématiques en fonction des critères suivants :
Les goûts, et les affinités des collaborateurs,
Les tendances du marché (croissance de l’intérêt pour une thématique…),
Les compétences des collaborateurs.
Cette manière différente de concevoir la gestion des temps passés se traduit par des investissements en personnel qui sont rentabilisés par l’accroissement du portefeuille de clients sans acquisition à des prix très élevé, et financés par emprunt.
Pour tout complément d’informations, nous pouvons établir, à votre demande, un bilan temporel. Il suffit pour cela d’adresser un commentaire dans l’article.
Pour bien gérer votre entreprise et bénéficier des données comptables, il faut être en capacité de faire le lien entre la comptabilité et la trésorerie.
Le tableau suivant peut vous éclairer quant aux liens qui unisent le résultat net comptable et les flux de trésorerie d’exploitation.
Ensuite, pour comprendre la variation de la trésorerie, il convient de retrancher aux flux de trésorerie d’exploitation, les investissements engagés durant l’exercice.
Amélioration du résultat net comptable
L’augmentation du résultat net comptable peut s’obtenir par : la croissance du chiffre d’affaires, l’amélioration du taux de marge.
Amélioration du niveau de Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
Créances clients :
Diminuer les délais de paiements
Etablir une facturation à chaque étape du livrable (acompte à l’avancement, lors de la livraison d’un prototype…)
Les commerciaux qui sont rémunérés aux ventes générés ont parfois tendance à “pousser” les ventes de manière à accroitre le montant de leurs commissions. Cependant, il faut leur faire comprendre que l’allongement des délais de paiements peut conduire l’entreprise à des difficultés de trésorerie, notamment à l’aide d’une courbe de cash, présenté plus bas.
Dettes fournisseurs :
Augmenter les délais de paiement, ce qui est rarement accordé
Acheter à flux tendus ce qui requiert une excellente gestion des achats et des stocks
La courbe de cash :
La courbe de cash, un outil pour comprendre les implications des décisions opérationnelles sur la trésorerie
Pour comprendre les implications d’un nouveau contrat, d’une politique tarifaire, il convient de dresser un budget de trésorerie qui consiste à évaluer les encaissements et les décaissements prévisionnels sur une période donnée.
L’évolution de la trésorerie qui en résulte peut faire l’objet d’un graphique qui est nommé “courbe de cash”.
Cette “courbe de cash” est obtenue en représentant l’évolution de la trésorerie dans le temps, en fonction de différents paramétres (facturation d’un acompte…). Ainsi, on peut évaluer l’effet de différentes pratiques de l’entreprise quant au niveau de la trésorerie.
Executive summary : The manager of SME doesn’t have constant reporting like in big companies. To solve this problem, accountants should open the accounting data, which leads to adapt the accounting software, chart of accounts to increase their economic relevance, and real time accounting. The use of fast closing to produce intermediary financial statement is a part of the solution.
Dans la majorité des PME, les données financières et comptables restent inaccessible tout au long de l’année. Elles peuvent être accessible au prix d’un reporting interne fait à l’aide d’Excel et d’un surcroit de travail.
Pour épargner au dirigeant d’entreprise ce reporting, les cabinets comptables devraient mettre en oeuvre :
Des stratégies d’ouverture des données comptables, et
Des techniques automatisées d’établissement de situation intermédiaire (fast closing) permettant de diminuer le coût d’une situation intermédiaire et de rendre son recours plus répendu.
Les stratégies d’ouverture des données créées de nouvelles contraintes pour les cabinets comptables, notamment en termes :
de logiciel comptable,
de plan comptable (ou plan de comptes),
de traitement de l’information.
Le logiciel comptable employé devra supporter une interface collaborateur et une interface client. Dans ce système, seul le collaborateur pourra modifier les écritures comptables, en revanche, le client pourra émettre des propositions de réimputation d’un nombre limité afin de ne pas accroître le temps passé et donc le coût de production de la comptabilité, ainsi que les honoraires correspondants.
Le plan comptable devra au préalable être co-produit avec le client, afin que les imputations comptables soient à la fois conforme aux prescriptions du Plan Comptable Général (PCG), et qu’elles aient une signification économique, permettant de produire des indicateurs pertinents.
Enfin, en matière de traitement de l’information, les clients des cabinets deviendront de plus en plus friand d’une information en temps réel, ce qui implique une actualisation constante des flux comptables, y comprit pendant la période fiscale.
Sur le plan des techniques efficaces de production de situation intermédiaire, le recours au fast closing sera encouragé afin de limiter le coût d’établissement de la situation, et donc de limiter l’impact d’un reporting régulier sur le budget global accordé à la comptabilité.
Les états financiers et les outils d’analyse financière tel qu’ils sont présentés conduisent les dirigeants d’entreprise à mener des stratégies de croissance sous-optimale.
L’origine de cette défaillance réside dans la focalisation des analystes financiers et des dirigeants quant au résultat net.
En effet, la valorisation des entreprises est établie en fonction des flux de trésorerie générés par l’exploitation. Ces flux de trésorerie sont calculés en partant du résultat net, auquel on applique certains retraitements.
Or, une stratégie de croissance ambitieuse est coûteuse à court terme, par conséquent, lors de l’étude des choix d’investissement de l’entreprise, il convient d’apprécier l’accroissement du patrimoine de l’entreprise à l’aide du résultat net, mais également des actifs incorporels qui ont été créé par celle-ci (valorisation des nouveaux clients, des nouveaux savoirs-faire constitutifs de futurs avantages concurrentiels).
La période fiscale, est un moment difficile à gérer dans la carrière de toute l’équipe d’un cabinet d’expertise comptable, depuis l’associé jusqu’au collaborateur. Elle est pourtant l’un des moments critiques dans la vie d’un cabinet d’expertise comptable, puisque c’est à ce moment que le client peut porter un jugement sur la qualité de travail du Cabinet.
Il existe pourtant des stratégies pour mener à bien cette phase critique.
Tout d’abord, il parait essentiel de travailler en équipe, ce qui implique que la tenue comptable soit réalisée par un assistant (qui peut être en apprentissage), et que la révision permettant de finaliser les comptes et l’établissement de la liasse fiscale soit établie par un collaborateur plus expérimentée.
L’expérience de travailler en équipe peut sembler difficile pour certains collaborateurs qui n’ont pas forcément les capacités pour encadrer une autre personne. Dans ce cas, le collaborateur doit être accompagné par sa Direction, afin qu’il puisse être en capacité d’être épaulé par un des assistants du Cabinet.
Il doit être proposé au collaborateur de se faire assister sur un dossier de son choix, qui soit si possible de petite taille, afin de faciliter le contrôle des écritures comptables saisies par l’assistant.
A l’usage, le collaborateur d’apercevra qu’avec l’aide d’un assistant, il pourra mener de front plusieurs dossiers en une seule journée, ce qui est beaucoup plus difficile lorsqu’on travaille seul.
Ensuite, le collaborateur doit disposer d’un état d’avancement de ses obligations fiscales actualisé, afin de faciliter l’organisation de son travail et celui de son équipe. Autrement dit, un collaborateur qui dispose d’un état d’avancement complet, peut facilement déléguer une partie de son travail à un assistant, ce qui est plus délicat lorsque cet état d’avancement est défaillant. En cas de défaillance de cet état d’avancement, l’assistant peut se révéler plus chronophage à encadrer par la collaborateur.
Par ailleurs, il faut affecter à ses collaborateurs un portefeuille diversifié, en terme de caractéristiques, et de taille de dossiers. En effet, un portefeuille uniquement composé de comptabilité de trésorerie (BNC, SCI…) sera rapidement finalisé par un collaborateur, alors qu’un l’inverse un portefeuille composé de société de taille importante, pourra être difficilement gérable pour le collaborateur.
Les théories et les concepts comptables que nous utilisons usuellement ont été créés durant le XIXème siècle.
Par exemple, la théorie du bilan a été énoncée par Emile Dumarchey (XIX), les tableaux de flux de trésorerie sont nés dans les années 70…
Par ailleurs, le livre “The end of accounting and the Path forward for investors and managers” écrit par Baruv Lev, nous fait prendre conscience de l’absence de mutation des modalités de représentation comptable de l’entreprise, et plus particulièrement de l’absence de prise en compte des nouveaux modèles économiques issus de l’économie numérique (coût marginal zéro…).
Dans ce contexte, nous nous proposons de mener une revue critique des concepts comptables, afin de les rendre plus adapté au modèle économique contemporain, suscité par l’économie numérique.
Certaines explications des concepts comptables sont issues du livre Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, D. Bensadon, N. Paquin, B. Touchelay (dir.) Edition Septentrion.
Le capital et les capitaux propres
La notion de capitaux propres a dès son origine eu pour objet de protéger les créanciers de l’entreprise et durant le XIXème siècle, leurs actionnaires, lorsque sous l’effet de l’industrialisation, les entreprises ont été conduite à faire appel public à l’épargner afin de financer leurs investissements.
C’est pour ces raisons que le législateur a retenu le principe de l’intangibilité du capital social.
C’est le Plan Comptable Général de 1982 qui impose la notion de capitaux propres, à partir de la définition de la situation nette définie par Dumarchey.
Pour mémoire : Situation nette = Actif – Passif
Notre proposition consiste à faire apparaitre la situation potentielle, définie par Dumarchey comme étant les variations de la situation nette suscité par le mode d’évaluation (valeur de marché) des actifs à l’inventaire. Ainsi, l’évaluation d’actif à leur valeur de marché, peut conduire à modifier la situation nette, puisque les actifs sont inscrits à leur coût historique.
Il s’agit de faire apparaitre le goodwill généré par la création d’actif immatériel (détention de données clients, prospects, acquisition de nouvelles connaissances et compétences…).
Ce goodwill sera évalué à l’aide d’indicateurs commerciaux.
Chaque donnée de prospect et de client rapporte à l’entreprise :
la population totale x le taux de conversion x panier moyen
Ensuite, il nous apparait judicieux de faire apparaitre les apports potentiel en capital social, en d’autres termes les futures levées de fonds, en fonction de l’atteinte des objectifs de développement définis par les capitals-risqueurs.
Ces futures levées de fonds peuvent être évaluées de différentes façons :
Potentiel de croissance suite à la commercialisation d’une innovation
Montant levables pour les acteurs du secteur dans le cadre de la stratégie sectorielle
Executive summary : In order to make accounting more relevant, we think that datavisualization can help.
Les experts-comptables et leurs collaborateurs peuvent constater que leurs clients, dirigeants de PME, n’ont pas une compréhension exhaustive des états financiers (bilan, compte de résultat, annexe) qui leur sont présentés.
Or, les états financiers peuvent être riche d’enseignements qui peuvent être mobilisés lors de la définition de la stratégie de l’entreprise, et pour gérer l’entreprise au quotidien.
Par ailleurs, si on considère que l’entreprise a besoin de capitaux extérieurs, notamment ceux lié au crowdfunding (financement participatif), pour assurer son développement, il convient d’améliorer l’efficacité de sa communication financière (voir l’article « La communication financière au service du développement de votre entreprise »).
Qu’est ce que la datavisualisation ?
La datavisualisation sert à présenter rapidement et de manière intelligible un ensemble de données. Elle se distingue de l’infographie par son mode de production. L’infographie est intégralement produite par l’Homme, alors que la datavisualisation consiste à mettre en forme des données à l’aide d’algorithmes.
Qu’est ce qu’une bonne data visualisation ?
Une bonne datavisualisation rend l’information lisible et accessible au public. Elle est porteuse de sens, et elle interpelle le public.
Quels sont les apports de la datavisualisation à la comptabilité ?
Améliorer la compréhension des états financiers par les dirigeants, et les potentiels investisseurs,
Identifier des relations, des corrélations entre des données internes de toutes natures (Ressources Humaines, Mercatique (marketing), Recherche & Développement (R&D)…), et les agrégats financiers (chiffre d’affaires, résultat net, goodwill…),
Améliorer la précision des états financiers prévisionnels.
Comment la comptabilité peut pleinement bénéficier de la datavisualisation ?
Tout d’abord, il convient d’intégrer le fait que la représentation comptable de l’entreprise, doit être plus large que les états financiers tel qu’ils sont présentés. Il convient de les enrichir de données extra-financières tel que RH, R&D…