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Gestion Financière

Dirigeants de PME – Quelles décisions d’investissements prendre après la remise du bilan de l’année 2022 ?

Une fois que vous avez bien compris vos comptes, vous vous demandez quels sont les actions à mener afin de développer votre entreprise durant l’année 2023, et ainsi, améliorer vos performances l’année prochaine.

Plusieurs questions s’imposent :

Connaissance de soi

Quel est votre définition de la performance pour votre entreprise ?

Connaissance du secteur

Pour répondre à ces questions, vous pouvez utiliser des logiciels de textmining.

Quels sont les dysfonctionnements qui traversent votre secteur ?

Quels sont les opportunités et menaces qui pèsent sur votre secteur ?

Connaissance de votre entreprise

Quels sont les forces et les faiblesses de votre entreprise ?

Ressources Humaines

Quels sont les projets qui vous ont été soumis par vos collaborateurs ?

Quel est leur niveau d’étude ? En général, plus leur niveau d’étude est élevé, plus leur capacité d’adaptation est grande, surtout si vous avez des projets susceptibles de modifier leurs habitudes de travail.

                Ressources financières 

Quel est votre capacité d’investissement ?

Quel est votre capacité à attirer des capitaux supplémentaires ?

                Marketing, notoriété 

Quel est votre notoriété au sein de votre secteur ?

Maintenant, votre projet pour votre entreprise

Avant d’agir une avant-dernière phase de réflexion :

Quels sont les fonctionnalités de votre produit, de votre service, qui vous permettront de garder vos clients, ou d’en acquérir de nouveaux ?

Comment profiter des opportunités du secteur ?

Comment limiter les menaces qui pèsent sur votre secteur ?

La réponse à cette question va déterminer les projets que vous devez mener pour votre entreprise.

Caractéristiques de votre projet

Quel est le montant de l’investissement ?

Quel taux de rentabilité ?

Quel est le niveau de risque ?

Il est préférable d’opter pour un portefeuille d’investissement qui soit équilibré, tant en termes de risque, qu’en terme d’échéance de génération de chiffre d’affaires (CA), et de rentabilité.

Gestion de projet – Réalisation de votre projet

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à mettre en œuvre les techniques de gestion de projet.

N’hésitez pas à nous solliciter sur notre adresse mail : contact@infofin.fr

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Gestion Financière

Dirigeant de PME – Comprenez votre bilan, et vos comptes !

Dirigeant de PME, votre expert-comptable vous a adressé votre bilan, et votre compte de résultat sans aucune explication, sans aucun compte-rendu…

Dans ce cas, qu’avez-vous compris de votre dernier bilan ?

Pour faire un test, voici quelques questions auxquelles vous devez avoir une réponse :

  • Quel est votre taux de marge cette année ? Et l’année dernière ?
  • Parmi vos frais généraux, certains postes ont-ils connu des évolutions significatives (à la hausse ou à la baisse) ?
  • La masse salariale de votre entreprise est-elle maîtrisée ?
  • Votre endettement a-t-il généré des charges d’intérêts importantes cette année ?
  • Le résultat net a-t-il été généré par le résultat exceptionnel ou par le résultat d’exploitation (c’est-à-dire l’activité récurrente de l’entreprise) ?
  • Quel sera le solde d’IS à payer cette année ? Et le montant des acomptes trimestriels ?

Si vous n’avez pas les réponses à toutes ces questions, n’hésitez pas à nous solliciter via l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

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Gestion Financière

Dirigeant de PME, luttez efficacement contre la fraude !

Dirigeant de PME, sachez que la fraude concerne un grand nombre d’entreprises française et qu’elle peut parfois avoir de conséquences fatales ! On peut penser à ce titre à l’arnaque au président qui a pu entrainer des faillites d’entreprises.

Pour se prémunir de telles déconvenues, il convient d’adopter quelques principes de bases, qui peuvent parfois être fastidieux au quotidien, mais qu’il est possible d’ajuster en fonction de votre charge de travail du moment.

Trésorerie

  • Consulter régulièrement le relevé bancaire afin d’identifier des opérations non sollicitées

Cette méthode permet également de « connaître » sa trésorerie, c’est-à-dire d’être capable de chiffrer avec un ordre de grandeur les encaissements et les décaissements, et ainsi se forger une première impression quant à l’état de santé financière de l’entreprise.

  • Vérifier les rapprochements bancaires mensuels entre la comptabilité et le relevé bancaire

Il s’agit notamment de vérifier que l’intégralité de l’encaissement figurant dans le relevé bancaire a été correctement reporté, et que les décaissements sont parvenus à des fournisseurs identifiés et autorisés par vos soins.

Achats

Apposer des bons à payer sur les factures d’achats

Vérifier que les contrôles de base soient bien réalisés par vos équipes

Bon de livraison (BL) cohérent avec la facture d’achat

Présence d’un Bon de Réception (BR) des quantités livrées

  • Vérifier que votre cabinet d’expertise comptable réalise une ventilation des comptes comptables permettant de suivre l’évolution des charges dans le temps

    Par exemple, lors de la lecture du compte de résultat, il faut demander à votre cabinet comptable de distinguer les flux de la manière la plus précise possible, tout étant synthétique.

  • Ventes

Opérer un contrôle de la facturation des clients, par la tenue du fichier de facturation.

Si vous souhaitez de l’aide pour réaliser certains contrôles, obtenir un conseil, ou une réponse à vos questions, n’hésitez pas à nous solliciter à l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

A vos contrôles et bon courage dans le cadre de la gestion de votre entreprise !

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Gestion Financière

Professionnels libéraux acquéreur de fonds libéraux, optez pour le crédit-vendeur !

Un certain nombre de professionnel libéraux doivent faire l’acquisition d’un fonds libéral d’une valeur généralement conséquente, par le biais d’un emprunt bancaire significatif.

Tout d’abord, comme dans toute société commerciale, afin d’évaluer la faisabilité du projet, il convient d’établir des états financiers prévisionnels comprenant :

  • Un compte de résultat (bénéfices futurs réalisés),
  • Un bilan (état des actifs et des passifs),
  • Un état de trésorerie (niveau de trésorerie à la fin de chaque mois avec le détail des encaissements et des décaissements).

Cet état financier prévisionnel permettra de porter une appréciation quant à la faisabilité financière du projet. Il sera généralement présenté aux banques dans le cadre de la procédure d’obtention du prêt.

Cependant, dans la pratique, on peut observer que les emprunts bancaires comprennent des échéances de remboursement qui soient trop élevés pour assurer la survie de votre entreprise, et cela malgré des bénéfices réalisés !

En effet, la génération de trésorerie d’une entreprise se calcule, dans une première approche, comme étant la somme des éléments suivants :

Capacité d’Autofinancement (CAF) = Résultat net + Charges calculés (Amortissement) – Produits calculés (reprise provisions)

Cependant, si les échéances annuelles d’emprunt sont supérieurs à la Capacité d’Autofinancement (CAF), alors la société ne peut pas assurer sa survie sans apport financier personnel ou extérieur !

Notre solution

Dans ce contexte, lors de l’acquisition d’un fond de commerce, nous vous proposons de payer le prix de deux façons :

  • Comptant : apport personnel + Emprunt
  • Crédit-vendeur : dette auprès du vendeur qui sera payé une fois l’emprunt remboursé

Ainsi, durant la durée de vie de l’emprunt, on peut définir des échéances d’emprunt qui soit compatible avec la Capacité d’Autofinancement (CAF) de la société.

Et à l’issue de l’emprunt, le vendeur commence à percevoir la seconde partie du prix de cession.

Ce dispositif comporte plusieurs avantages :

  • Faciliter l’installation des jeunes professionnels libéraux,
  • Accroitre les marges de manœuvre financière des entreprises en cas de difficulté ponctuelle et donc par conséquent, de diminuer le taux de sinistralité en matière de remboursement d’emprunt,
  • Garantir le prix du prix auprès du cédant.

Dans cette configuration, le professionnel libéral acquiert à la fin de sa carrière professionnelle le fond de commerce qu’il peut ainsi revendre dans son intégralité à la prochaine génération de professionnel libéraux.

A vos calculs et bon courage dans le cadre de l’acquisition d’un fonds libéral !

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Gestion Financière

Professions libérales – Anticipez vos soldes d’IR et de cotisations sociales!

Bien que disposant de revenus souvent confortables, la difficulté des professions libérales résident souvent dans la gestion de leur finance personnelle, car la trésorerie générée par leur activité ne reflète pas toujours leur enrichissement réel.

En effet, les soldes d’Impôts sur le Revenu (IR), de cotisations sociales URSSAF, et de TVA peuvent être significatif, et parfois non anticipée par les professionnels libéraux.

Pour éviter toute mauvaise surprise, les professionnels libéraux et leur cabinet d’expertise comptable doivent apprendre à travailler ensemble.

Pour sa part, le professionnel libéral doit communiquer régulièrement ses documents comptables, et le cabinet comptable doit en assurer le traitement régulier des documents comptables, et organiser la communication d’informations pertinentes auprès de son client.

Afin d’éviter toute mauvaise surprise, les professionnels libéraux peuvent demander à leur cabinet d’expertise comptable les informations suivantes :

Déclaration TVA annuelle : Simulation du solde à payer avant la fin de l’année

Pour les professionnels assujettis au régime simplifié en matière de TVA, il est tout à fait possible de demander durant le mois de novembre-décembre de l’année en cours, quel sera le solde du montant à payer en matière de TVA.

Si le professionnel libéral recours à un cabinet comptable low cost, il est tout à fait possible de calculer le solde de la TVA à payer à partir des informations suivantes :

  • TVA collectée : Extraction du compte Banque à la colonne Débit qui retrace les encaissements

A l’aide de la formule SOMME d’Excel, le professionnel obtient l’encaissement total auquel il doit retrancher la TVA à l’aide de la formule suivante :

Encaissements TTC /1,2 = Encaissements Hors Taxes (HT)

TVA collectée = Encaissements Hors Taxes (HT) x 0,20

  • TVA déductible : Extraction du compte Banque à la colonne Crédit qui retrace les décaissements

La TVA déductible est plus complexe à calculer car certains décaissements ne sont pas soumis à TVA, cependant, ils sont dans la majeure partie des cas, facile à identifier.

En effet, la plupart des décaissements non soumis à TVA des professionnels libéraux sont les suivants : URSSAF, DGFIP, prélèvements personnels…

Cotisations sociales : Simulation du solde à payer avant la fin de l’année

A l’aide des calculs précédents, on peut estimer le résultat généré durant l’année en faisant la différence entre les encaissements (colonne Débit du compte Banque) et les décaissements (colonne Crédit du compte Banque).

Une fois le résultat prévisionnel obtenu, il convient d’appliquer le taux de cotisations sociales au résultat obtenu.

Une fois les cotisations sociales calculée, il convient de soustraire les acomptes perçus durant l’année civile pour obtenir le solde à payer.

Les formules sont les suivantes :

Résultat prévisionnel = Encaissements – Décaissements

Tous les décaissements ne sont pas à prendre en compte.

Décaissements = Tout sauf TVA, et prélèvement personnel (compte 108)

A l’aide du revenu prévisionnel, on peut également obtenir la valeur des acomptes à payer durant l’année civile suivante.

Pour évaluer les acomptes de cotisations sociales de l’année suivante, il convient d’appliquer au résultat prévisionnel de l’année en cours, le taux de cotisations sociales divisé par la périodicité de paiement (mensuelle (x12), trimestrielle (x4)).

Cet article est valable pour les professionnels libéraux soumis au régime fiscal des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), cependant, il peut être utilisé par les professionnels soumis au régime Bénéfice Industriel et Commerciaux (BIC), dans la mesure où, dans la majeure partie des cas, la comptabilité d’engagement ne comporte que peu de différence par rapport au résultat issu de la trésorerie.

Si vous souhaitez de l’aide pour réaliser les calculs, obtenir un conseil, ou une réponse à vos questions, n’hésitez pas à nous solliciter à l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

Bonne lecture et à vos tableaux !

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Comptabilité nationale

Quel avenir pour la comptabilité nationale ?

Les indicateurs traditionnels et les plus usuels de la comptabilité nationale tels que le PIB (Produit Intérieur Brut), font l’objet de contestations de plus en plus vive, comme en témoigne la constitution de la Commission pour la mesure des performances économique et du progrès social en 2008.

On reproche généralement au PIB de :

  • Mesurer qu’une partie de la richesse créée,
  • D’intégrer les activités négatives (par exemple les dépenses liées à la réparation d’accidents),
  • D’exclure les activités générant des externalités positives tels que les activités bénévoles, la production domestique,
  • De ne pas prendre en compte les dommages environnementaux générés par l’activité économique (pollution…).

Dans ce contexte, des indicateurs recherchant à mesurer la qualité de vie, la soutenabilité environnementale ont été développés. En effet, historiquement, les indicateurs de la comptabilité nationale sont centrés sur les flux économiques tel que la production, le revenu, le patrimoine.

La critique majeure qu’on peut adresser à ces nouveaux indicateurs est qu’ils ne constituent qu’un outil d’évaluation des politiques publiques des Etats, et qu’ils ne sont pas liées à une théorie permettant aux gouvernements de concevoir des politiques publiques destinées à leur amélioration. A l’inverse du PIB, qui grâce à la théorie keynésienne, peut être intégré dans la politique économique, à l’aide de mesure de relance de l’économie.

Pour dessiner l’avenir de la comptabilité nationale, il convient de rappeler que la finalité de la comptabilité nationale, est de faciliter la conception de la politique économique.

Dans ce contexte, la problématique serait quels sont les indicateurs de la comptabilité nationale qui pourraient être lié à l’application des théories économiques relatives à la politique économique ?

Il faut donc concevoir des indicateurs de comptabilité nationale liés aux objectifs de la politique économique tels que la compétitivité, la maîtrise des déficits, la lutte contre le chômage, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le réchauffement climatique…

Il convient également, dans un contexte de montée du populisme de droite et de gauche, d’appréhender les objectifs de la politique économique de manière ciblée sur des secteurs d’activité, des zones géographiques, et des catégories de population, ce qui implique donc de porter une certaine attention aux modalités de l’activité économique.

Ensuite, l’importance des événements climatiques, des mouvements sociaux liés à l’écologie, de l’écologie politique dans certains pays, impose d’intégrer la dimension environnementale lors de la conception des indicateurs de la comptabilité nationale et de la politique économique.

Par ailleurs, le travail étant l’un des deux facteurs de production, les politiques économiques doivent veiller à l’adaptation des salariés aux nouvelles technologies, afin de permettre leur intégration dans le processus productif. Il convient également de porter une attention particulière aux conditions de travail, au sens du travail, et de manière générale, aux conditions de vie et donc à la qualité de vie. L’exemple de la « grande démission » intervenue après la crise sanitaire de la COVID-19, montre que l’insatisfaction au travail peut générer des mouvements de main d’œuvre considérable.

La comptabilité nationale doit également porter sur les évolutions des modalités de l’activité économique influencés par les technologies du numérique et la mondialisation de l’économie.

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Audit

Une meilleure « auditabilité » pour développer votre entreprise !

Favoriser le financement externe, et le contrôle interne des PME !

Afin de faciliter le financement externe et la transmission des PME (cession de titres…), ainsi que le contrôle interne, nous proposons de faciliter « l’auditabilité » de ces organisations.

Ce terme recouvre la capacité d’une organisation à être auditée par un tiers à coût maitrisé, tout en garantissant un niveau d’assurance élevé quant à la qualité de l’opinion.

Il résulte de cette façon d’appréhender l’audit comme étant de nature à accroître la population des entreprises auditées du fait du diminution du coût de l’audit, ainsi que d’accroitre le périmètre des audits légaux actuellement pratiqués.

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Gestion Financière

Défendez bien la valeur de votre entreprise !

Le dirigeant d’entreprise peut être amené à solliciter son expert-comptable pour mener une évaluation d’entreprise. Les occasions sont nombreuses (rachat des parts d’un associé, transmission de la clientèle à un repreneur…). En général, l’évaluation est formalisée dans un rapport détaillant l’historique de l’entreprise, un diagnostic stratégique, une analyse de ses comptes annuels, le détail des méthodes de valorisation utilisées, et en conclusion la valeur retenue.

Cependant, le dirigeant n’est pas forcément préparé à négocier le prix de vente de son entreprise.

Malheureusement, les rapports d’évaluation contiennent rarement des indications quant aux pistes de négociation à envisager.

Présentation des méthodes d’évaluation d’entreprise

Pour rappel, les méthodes d’évaluation d’entreprise sont fondées sur différentes méthodes :

  • Patrimoniale : Cette méthode consiste à calculer un actif net réévalué à partir des capitaux propres qui figure au passif du bilan auquel on réévalue les actifs et les passifs à leur valeur de marché,
  • Comparable : Cette méthode consiste à valoriser l’entreprise en fonction de multiples de valorisation appliqués à des ratios financiers (principalement l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou l’EBITDA) qui ont été constatés lors de transactions antérieures au sein des entreprises du même secteur,
  • Flux de trésorerie actualisés (DCF) : Cette méthode consiste à valoriser l’entreprise en fonction des flux de trésorerie futurs actualisés.

Les angles d’approche dans le cadre de la négociation

Dans la phase de négociation sur le prix, il faut tout d’abord s’attacher à analyser les modalités de la détermination de la valeur de l’entreprise qui a été mené par l’évaluateur.

  • La revue des valeurs de référence retenues (Historique de CA, d’EBE, de résultat net…),

La crise sanitaire de la COVID-19 a suscité de fortes diminutions de chiffre d’affaires. Ainsi, dans la perspective de la mise en œuvre d’une évaluation d’entreprise, il convient de sous-pondérer ou d’éliminer les données relatives à l’année 2020.

Il faut également vérifier que l’EBE a fait l’objet de retraitements tel que la rémunération du dirigeant doit être ramené à une valeur de marché. Il existe d’autres retraitements (amortissement, crédit-bail…).

Enfin, il faut veiller à ce que le résultat exceptionnel ne soit pas intégré dans le calcul de la CAF (Capacité d’Autofinancement) dans le cadre de la méthode des flux de trésorerie actualisés. Le résultat exceptionnel ne pourra pas être généré de manière régulière par l’entreprise, par conséquent, on ne peut pas l’intégrer dans les flux de trésorerie d’exploitation.

  • Méthodologie d’établissement des données financières prévisionnelles

Le niveau du chiffre d’affaires prévisionnel et du taux de marge doit être cohérent par rapport à l’historique de l’entreprise et du secteur.

Les impacts financiers des facteurs externes (opportunités, menaces du secteur) à l’entreprise doivent être pris en compte.

  • Pondération des méthodes d’évaluation adoptées lors de l’obtention de la valeur finale

De manière générale, la méthode patrimoniale représente la valeur plancher de l’entreprise, alors qu’en revanche, la méthode des flux de trésorerie actualisés permet d’obtenir la valeur la plus élevée.

La valorisation finale de l’entreprise devant être comprise entre la méthode patrimoniale, et la méthode des flux de trésorerie actualisés.

  • Revue des calculs menés dans le cadre des différentes méthodes d’évaluation

Méthode patrimoniale : On attention particulière doit être porté à la valorisation du fonds de commerce, qui peut être difficile à évaluer. En général, l’évaluation est menée à partir d’un multiple du chiffre d’affaires, cependant, cette méthode ne prend pas en compte la rentabilité dégagée, ainsi, il est préférable d’opter pour un multiple de l’EBE.

Sur cette thématique, il existe de la documentation tel que le Mémento pratique Francis Lefebvre.

La fiscalité latente relative aux plus ou moins-value constatée sur les actifs de l’entreprise doit venir diminuer la valeur de l’entreprise.

Les distributions de dividendes à venir doivent être retranchés du résultat obtenu.

Méthode comparable : Il convient de prendre connaissance de l’échantillon de valeurs comparés, et de vérifier son homogénéité avec l’entreprise évaluée. Par ailleurs, en présence de différence, l’évaluateur doit mener des retraitements.

Méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF) : La valorisation de l’entreprise dans le cadre de la méthode DCF est fortement influencés par le taux d’actualisation, et le taux de croissance à l’infini utilisé dans le cadre de la valeur terminale. Elle est également influencée par les flux de trésorerie prévisionnels.

Lors de l’utilisation, il est recommandé de demander un test de sensibilité aux différents facteurs tel que le taux d’actualisation, et le taux de croissance à l’infini.

Le choix de la valeur d’entreprise

Lors de la fixation de la valeur d’entreprise, il convient de prendre en compte le résultat des trois méthodes exposées précedemment.

La valeur d’entreprise doit être a minima égale à la valorisation issue de la méthode patrimoniale, puisque cette valeur n’intègre pas les perspectives d’avenir de l’entreprise.

On observe qu’en général, la valorisation issue de la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF) est la plus élevée.

L’idéal est de retenir une valeur d’entreprise qui soit dans la fourchette haute des méthodes patrimoniales et comparables, et dans la fourchette basse de la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF). La valeur ainsi obtenue est confirmée par les trois méthodes, tout en permettant d’intégrer les perspectives d’avenir de la société.

Il faut éviter de retenir une valeur d’entreprise qui correspond à la moyenne des méthodes employées, car cela revient à mélanger les méthodes sans approche logique.

Les arguments pour défendre une valeur d’entreprise

Lors de la négociation portant sur la valeur d’entreprise, l’acquéreur va chercher à obtenir une diminution du prix de vente. En tant que vendeur, il faut lui démontrer que la valeur d’entreprise est :

  • conforme aux pratiques du marché,
  • qu’elle lui assure un retour sur investissement satisfaisant,

Les acquisitions d’entreprise ayant souvent lieu à crédit, il convient de rassurer l’acquéreur quant à sa capacité de rembourser son emprunt à l’aide de la capacité d’autofinancement (CAF) de l’entreprise.

On peut à cet effet convertir la valeur d’entreprise en nombre d’année de CAF prévisionnelle de l’entreprise.

  • que le risque d’exploitation (risque de déficit) est maîtrisé,

Le risque d’exploitation, qui se calcule par le ratio charges fixes divisé par marge sur coût variable.

  • les risques liés au secteur, ou que les faiblesses internes de l’entreprise peuvent être maitrisé à un coût financier raisonnable.

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Gestion Financière

Indivision, SCI – Pourquoi les associés n’encaissent pas l’intégralité du résultat?

Dans les sociétés transparentes fiscalement (Indivision, SCI), les associés sont imposés à l’Impôt sur le revenu sur la totalité de la quote-part de résultat qui leur revient.

Or, en pratique, il est fréquent que les associés n’encaissent qu’une partie du résultat.

Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :

  • Dans une indivision qui établie une comptabilité d’engagement (créance/dette), il existe une différence entre le résultat comptable et l’encaissement,
  • Dans une SCI qui établie une comptabilité de trésorerie (le résultat est déterminé en fonction des décaissements ou des encaissements), il existe une différence entre le résultat comptable (loyers nets des décaissements), et le résultat fiscal (imposé à l’Impôt sur le revenu), car certaines charges ne sont déductibles que partiellement (taxe ordure ménagère payée avec la taxe foncière).

Comment expliquer les différences constatées ?

  • Dans l’indivision, afin d’effectuer de rapide contrôle de cohérence entre le résultat comptable, et l’encaissement qui vous a été attribué, il convient de calculer le cash net disponible.

Cash net disponible =

Disponibilité – A l’actif du bilan

+ Créances – A l’actif du bilan – Vérifier l’antériorité des créances, la solvabilité des débiteurs

– Dettes – Au passif du bilan – Ne pas intégrer les comptes courants d’associés – Vérifier l’exhaustivité

  • Dans la SCI, il faut consulter le tableau de passage entre le résultat comptable et le résultat fiscal établit par votre comptable.

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Le bon comptable

Utiliser les données comptables avec Power BI !

Le logiciel Power BI est un outil de datavisualisation, permettant à partir de multiples sources de données (Excel…) de générer des rapports d’analyse automatisés.

Les données comptables peuvent ainsi être classées, étudiées, et présentées de façon à ce qu’elle puisse être utile au dirigeant de l’entreprise.

Les rapports d’analyse peuvent porter sur différentes thématiques tels que : le résultat, l’état des dettes et des créances, l’évolution de la trésorerie, l’état de la marge ainsi que l’analyse des coûts afin d’étudier la rentabilité des différents produits.

Ce logiciel est plutôt aisé d’utilisation, et requiert une formation relativement courte (une semaine pour être parfaitement autonome).

Par ailleurs, son faible coût le rend accessible au PME.