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Comptabilité nationale

Quel avenir pour la comptabilité nationale ?

Les indicateurs traditionnels et les plus usuels de la comptabilité nationale tels que le PIB (Produit Intérieur Brut), font l’objet de contestations de plus en plus vive, comme en témoigne la constitution de la Commission pour la mesure des performances économique et du progrès social en 2008.

On reproche généralement au PIB de :

  • Mesurer qu’une partie de la richesse créée,
  • D’intégrer les activités négatives (par exemple les dépenses liées à la réparation d’accidents),
  • D’exclure les activités générant des externalités positives tels que les activités bénévoles, la production domestique,
  • De ne pas prendre en compte les dommages environnementaux générés par l’activité économique (pollution…).

Dans ce contexte, des indicateurs recherchant à mesurer la qualité de vie, la soutenabilité environnementale ont été développés. En effet, historiquement, les indicateurs de la comptabilité nationale sont centrés sur les flux économiques tel que la production, le revenu, le patrimoine.

La critique majeure qu’on peut adresser à ces nouveaux indicateurs est qu’ils ne constituent qu’un outil d’évaluation des politiques publiques des Etats, et qu’ils ne sont pas liées à une théorie permettant aux gouvernements de concevoir des politiques publiques destinées à leur amélioration. A l’inverse du PIB, qui grâce à la théorie keynésienne, peut être intégré dans la politique économique, à l’aide de mesure de relance de l’économie.

Pour dessiner l’avenir de la comptabilité nationale, il convient de rappeler que la finalité de la comptabilité nationale, est de faciliter la conception de la politique économique.

Dans ce contexte, la problématique serait quels sont les indicateurs de la comptabilité nationale qui pourraient être lié à l’application des théories économiques relatives à la politique économique ?

Il faut donc concevoir des indicateurs de comptabilité nationale liés aux objectifs de la politique économique tels que la compétitivité, la maîtrise des déficits, la lutte contre le chômage, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le réchauffement climatique…

Il convient également, dans un contexte de montée du populisme de droite et de gauche, d’appréhender les objectifs de la politique économique de manière ciblée sur des secteurs d’activité, des zones géographiques, et des catégories de population, ce qui implique donc de porter une certaine attention aux modalités de l’activité économique.

Ensuite, l’importance des événements climatiques, des mouvements sociaux liés à l’écologie, de l’écologie politique dans certains pays, impose d’intégrer la dimension environnementale lors de la conception des indicateurs de la comptabilité nationale et de la politique économique.

Par ailleurs, le travail étant l’un des deux facteurs de production, les politiques économiques doivent veiller à l’adaptation des salariés aux nouvelles technologies, afin de permettre leur intégration dans le processus productif. Il convient également de porter une attention particulière aux conditions de travail, au sens du travail, et de manière générale, aux conditions de vie et donc à la qualité de vie. L’exemple de la « grande démission » intervenue après la crise sanitaire de la COVID-19, montre que l’insatisfaction au travail peut générer des mouvements de main d’œuvre considérable.

La comptabilité nationale doit également porter sur les évolutions des modalités de l’activité économique influencés par les technologies du numérique et la mondialisation de l’économie.

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Audit

Une meilleure « auditabilité » pour développer votre entreprise !

Favoriser le financement externe, et le contrôle interne des PME !

Afin de faciliter le financement externe et la transmission des PME (cession de titres…), ainsi que le contrôle interne, nous proposons de faciliter « l’auditabilité » de ces organisations.

Ce terme recouvre la capacité d’une organisation à être auditée par un tiers à coût maitrisé, tout en garantissant un niveau d’assurance élevé quant à la qualité de l’opinion.

Il résulte de cette façon d’appréhender l’audit comme étant de nature à accroître la population des entreprises auditées du fait du diminution du coût de l’audit, ainsi que d’accroitre le périmètre des audits légaux actuellement pratiqués.

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Gestion Financière

Défendez bien la valeur de votre entreprise !

Le dirigeant d’entreprise peut être amené à solliciter son expert-comptable pour mener une évaluation d’entreprise. Les occasions sont nombreuses (rachat des parts d’un associé, transmission de la clientèle à un repreneur…). En général, l’évaluation est formalisée dans un rapport détaillant l’historique de l’entreprise, un diagnostic stratégique, une analyse de ses comptes annuels, le détail des méthodes de valorisation utilisées, et en conclusion la valeur retenue.

Cependant, le dirigeant n’est pas forcément préparé à négocier le prix de vente de son entreprise.

Malheureusement, les rapports d’évaluation contiennent rarement des indications quant aux pistes de négociation à envisager.

Présentation des méthodes d’évaluation d’entreprise

Pour rappel, les méthodes d’évaluation d’entreprise sont fondées sur différentes méthodes :

  • Patrimoniale : Cette méthode consiste à calculer un actif net réévalué à partir des capitaux propres qui figure au passif du bilan auquel on réévalue les actifs et les passifs à leur valeur de marché,
  • Comparable : Cette méthode consiste à valoriser l’entreprise en fonction de multiples de valorisation appliqués à des ratios financiers (principalement l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou l’EBITDA) qui ont été constatés lors de transactions antérieures au sein des entreprises du même secteur,
  • Flux de trésorerie actualisés (DCF) : Cette méthode consiste à valoriser l’entreprise en fonction des flux de trésorerie futurs actualisés.

Les angles d’approche dans le cadre de la négociation

Dans la phase de négociation sur le prix, il faut tout d’abord s’attacher à analyser les modalités de la détermination de la valeur de l’entreprise qui a été mené par l’évaluateur.

  • La revue des valeurs de référence retenues (Historique de CA, d’EBE, de résultat net…),

La crise sanitaire de la COVID-19 a suscité de fortes diminutions de chiffre d’affaires. Ainsi, dans la perspective de la mise en œuvre d’une évaluation d’entreprise, il convient de sous-pondérer ou d’éliminer les données relatives à l’année 2020.

Il faut également vérifier que l’EBE a fait l’objet de retraitements tel que la rémunération du dirigeant doit être ramené à une valeur de marché. Il existe d’autres retraitements (amortissement, crédit-bail…).

Enfin, il faut veiller à ce que le résultat exceptionnel ne soit pas intégré dans le calcul de la CAF (Capacité d’Autofinancement) dans le cadre de la méthode des flux de trésorerie actualisés. Le résultat exceptionnel ne pourra pas être généré de manière régulière par l’entreprise, par conséquent, on ne peut pas l’intégrer dans les flux de trésorerie d’exploitation.

  • Méthodologie d’établissement des données financières prévisionnelles

Le niveau du chiffre d’affaires prévisionnel et du taux de marge doit être cohérent par rapport à l’historique de l’entreprise et du secteur.

Les impacts financiers des facteurs externes (opportunités, menaces du secteur) à l’entreprise doivent être pris en compte.

  • Pondération des méthodes d’évaluation adoptées lors de l’obtention de la valeur finale

De manière générale, la méthode patrimoniale représente la valeur plancher de l’entreprise, alors qu’en revanche, la méthode des flux de trésorerie actualisés permet d’obtenir la valeur la plus élevée.

La valorisation finale de l’entreprise devant être comprise entre la méthode patrimoniale, et la méthode des flux de trésorerie actualisés.

  • Revue des calculs menés dans le cadre des différentes méthodes d’évaluation

Méthode patrimoniale : On attention particulière doit être porté à la valorisation du fonds de commerce, qui peut être difficile à évaluer. En général, l’évaluation est menée à partir d’un multiple du chiffre d’affaires, cependant, cette méthode ne prend pas en compte la rentabilité dégagée, ainsi, il est préférable d’opter pour un multiple de l’EBE.

Sur cette thématique, il existe de la documentation tel que le Mémento pratique Francis Lefebvre.

La fiscalité latente relative aux plus ou moins-value constatée sur les actifs de l’entreprise doit venir diminuer la valeur de l’entreprise.

Les distributions de dividendes à venir doivent être retranchés du résultat obtenu.

Méthode comparable : Il convient de prendre connaissance de l’échantillon de valeurs comparés, et de vérifier son homogénéité avec l’entreprise évaluée. Par ailleurs, en présence de différence, l’évaluateur doit mener des retraitements.

Méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF) : La valorisation de l’entreprise dans le cadre de la méthode DCF est fortement influencés par le taux d’actualisation, et le taux de croissance à l’infini utilisé dans le cadre de la valeur terminale. Elle est également influencée par les flux de trésorerie prévisionnels.

Lors de l’utilisation, il est recommandé de demander un test de sensibilité aux différents facteurs tel que le taux d’actualisation, et le taux de croissance à l’infini.

Le choix de la valeur d’entreprise

Lors de la fixation de la valeur d’entreprise, il convient de prendre en compte le résultat des trois méthodes exposées précedemment.

La valeur d’entreprise doit être a minima égale à la valorisation issue de la méthode patrimoniale, puisque cette valeur n’intègre pas les perspectives d’avenir de l’entreprise.

On observe qu’en général, la valorisation issue de la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF) est la plus élevée.

L’idéal est de retenir une valeur d’entreprise qui soit dans la fourchette haute des méthodes patrimoniales et comparables, et dans la fourchette basse de la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF). La valeur ainsi obtenue est confirmée par les trois méthodes, tout en permettant d’intégrer les perspectives d’avenir de la société.

Il faut éviter de retenir une valeur d’entreprise qui correspond à la moyenne des méthodes employées, car cela revient à mélanger les méthodes sans approche logique.

Les arguments pour défendre une valeur d’entreprise

Lors de la négociation portant sur la valeur d’entreprise, l’acquéreur va chercher à obtenir une diminution du prix de vente. En tant que vendeur, il faut lui démontrer que la valeur d’entreprise est :

  • conforme aux pratiques du marché,
  • qu’elle lui assure un retour sur investissement satisfaisant,

Les acquisitions d’entreprise ayant souvent lieu à crédit, il convient de rassurer l’acquéreur quant à sa capacité de rembourser son emprunt à l’aide de la capacité d’autofinancement (CAF) de l’entreprise.

On peut à cet effet convertir la valeur d’entreprise en nombre d’année de CAF prévisionnelle de l’entreprise.

  • que le risque d’exploitation (risque de déficit) est maîtrisé,

Le risque d’exploitation, qui se calcule par le ratio charges fixes divisé par marge sur coût variable.

  • les risques liés au secteur, ou que les faiblesses internes de l’entreprise peuvent être maitrisé à un coût financier raisonnable.

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Gestion Financière

Indivision, SCI – Pourquoi les associés n’encaissent pas l’intégralité du résultat?

Dans les sociétés transparentes fiscalement (Indivision, SCI), les associés sont imposés à l’Impôt sur le revenu sur la totalité de la quote-part de résultat qui leur revient.

Or, en pratique, il est fréquent que les associés n’encaissent qu’une partie du résultat.

Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :

  • Dans une indivision qui établie une comptabilité d’engagement (créance/dette), il existe une différence entre le résultat comptable et l’encaissement,
  • Dans une SCI qui établie une comptabilité de trésorerie (le résultat est déterminé en fonction des décaissements ou des encaissements), il existe une différence entre le résultat comptable (loyers nets des décaissements), et le résultat fiscal (imposé à l’Impôt sur le revenu), car certaines charges ne sont déductibles que partiellement (taxe ordure ménagère payée avec la taxe foncière).

Comment expliquer les différences constatées ?

  • Dans l’indivision, afin d’effectuer de rapide contrôle de cohérence entre le résultat comptable, et l’encaissement qui vous a été attribué, il convient de calculer le cash net disponible.

Cash net disponible =

Disponibilité – A l’actif du bilan

+ Créances – A l’actif du bilan – Vérifier l’antériorité des créances, la solvabilité des débiteurs

– Dettes – Au passif du bilan – Ne pas intégrer les comptes courants d’associés – Vérifier l’exhaustivité

  • Dans la SCI, il faut consulter le tableau de passage entre le résultat comptable et le résultat fiscal établit par votre comptable.

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Le bon comptable

Utiliser les données comptables avec Power BI !

Le logiciel Power BI est un outil de datavisualisation, permettant à partir de multiples sources de données (Excel…) de générer des rapports d’analyse automatisés.

Les données comptables peuvent ainsi être classées, étudiées, et présentées de façon à ce qu’elle puisse être utile au dirigeant de l’entreprise.

Les rapports d’analyse peuvent porter sur différentes thématiques tels que : le résultat, l’état des dettes et des créances, l’évolution de la trésorerie, l’état de la marge ainsi que l’analyse des coûts afin d’étudier la rentabilité des différents produits.

Ce logiciel est plutôt aisé d’utilisation, et requiert une formation relativement courte (une semaine pour être parfaitement autonome).

Par ailleurs, son faible coût le rend accessible au PME.

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Gestion Financière

Quand faut-il liquider sa société ?

Suite à la crise sanitaire de la COVID-19, les habitudes de consommation ont évolués, laissant de petites entreprises en proie à des difficultés financières.

Dans ce contexte, les dirigeants de petite entreprise se posent la question de l’opportunité de liquider leur société.

Cette décision est souvent difficile pour les créateurs d’entreprise, car celle-ci consituent une part importante de leur vie, à laquelle ils ont consacrés beaucoup de temps et d’argent.

Plusieurs indices peuvent conduire le dirigeant d’entreprise à envisager la cessation de son activité :

  • L’absence d’avantage concurrentiel par rapport à la concurrence

Cependant, si vous avez l’opportunité d’exercer différemment votre activité, il reste possible de maintien un niveau de chiffre d’affaires satisfaisant et de pérenniser l’entreprise.

  • En l’absence de piste de développement ou de survie de l’entreprise

Il faut prendre garde tout de même à ne pas vouloir envisager à tout prix des pistes de développement pour son entreprise qui peuvent se révéler hasardeuse.

  • L’anticipation du défaut de paiement qui se définit comme un passif exigible immédiatement supérieur à l’actif disponible (c’est à dire cessible rapidement)

En termes financiers, la prise de décision peut être guidé par plusieurs facteurs :

  • Le patrimoine de l’entreprise valorisé à l’aide de ses capitaux propres, qui représente la valeur patrimoniale de l’entreprise, c’est à dire la valeur de l’entreprise à l’aide de ses données comptables. Cependant, la valeur réelle de l’entreprise est souvent différente de cette valeur purement comptable.

En effet, en comptabilité, les actifs sont enregistrés à leur valeur comptable qui est fixé au coût historique, et n’est pas corrélée au valeur de marché. Par exemple, un immeuble qui a vu sa valeur augmenté sera inscrit en comptabilité qu’à sa valeur d’achat, ce qui minore la patrimoine réel de l’enteprise.

  • L’arbitrage entre le coût de la liquidation et le coût du maintien de l’activité

Le coût de la liquidation peut être évalué de différentes façons tel que :

  1. Le manque à gagner lié à la liquidation rapide des actifs (stock, créances clients comportant une forte antériorité…),
  2. Les honoraires comptables et juridique liés à la liquidation.

Le coût du maintien de l’activité peut être mesuré par la consommation de flux de trésorerie que génère l’activité.

L’arbitrage entre un processus de liquidation poursuivi à un rythme rapide ou à un rythme modéré dépend de plusieurs facteurs :

  1. L’importance des charges fixes,
  2. La capacité de l’entreprise à générer un chiffre d’affaires puis un résultat d’exploitation lui permettant de couvrir ses charges fixes tout en réduisant rapidement ses charges variables,
  3. Le différentiel entre le manque à gagner potentiel d’une cession rapide et donc à un prix bradée des actifs et le coût de maintien de l’activité.

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Gestion Financière

Bien préparer sa création d’entreprise !

La principale difficulté de la création d’entreprise réside dans l’atteinte du seuil de rentabilité, par le développement du chiffre d’affaires.

Il faut avoir consience que le capital investit est beaucoup plus élevé que l’apport en capital initial.

En effet, durant les débuts de l’entreprise, le capital investit par les fondateurs correspond à l’apport en capital initial, mais également aux apports en comptes courants d’associés rendu nécessaire pour financer les premières dépenses de la société. Par ailleurs, les dirigeants de l’entreprise ne disposent pas de revenu durant les débuts de l’entreprise, puisque le temps affecté par les dirigeants à la création d’entreprise rend l’exercice d’une activité professionnelle salarié délicate.

Pour remédier à ces difficultés, nous recommandons aux dirigeants d’entreprise de préparer en amont leur projet de création d’entreprise.

Cette préparation peut prendre la forme de la rédaction d’un business plan (plan d’affaire), et par l’exercice d’une activité accessoire à l’activité principale de la future entreprise, mais qui se situe dans le même univers.

L’activité accessoire permet aux dirigeants de l’entreprise de se faire connaître dans son secteur d’activité, que ce soit des potentiels clients, ou des futurs partenaires de l’entreprise. La présence de ces potentiels clients crédibilisent le business plan et constitue un gisement de chiffre d’affaires pour la future entreprise.

Ensuite, une fois le projet de création d’entreprise correctement conçu, il convient de correctement comprendre les contraintes réglementaires qui s’imposent aux entreprises du secteur d’activité et leur impact en terme financier.

Par exemple, en matière fiscale, les entreprises nouvellement créées peuvent durant plusieurs mois déposer aucune déclaration de TVA, alors même que cette taxe sera dûe lors d’une déclaration de solde qui peut être déposé quelques mois après la fin de l’année civile, ce qui peut conduire le dirigeant d’entreprise à surestimer la trésorerie disponible notamment pour se rémunérer.

Par ailleurs, en matière de rémunération, il peut exister chez les dirigeants d’entreprise en forte croissance à opérer une confusion entre la trésorerie disponible dans les comptes bancaires de la société et la rémunération de présidence qu’ils peuvent s’octroyer. En effet, toute somme qui est affectée à la rémunération du gérant est soumise à cotisations sociales. Ainsi, si le dirigeant prélève 100 euros sur les comptes de la société, il sera redevable d’environ 30 à 35 euros en cotisations sociales.

Ensuite, les entreprises en forte croissance peuvent être tenter d’accorder des délais de paiement élevé à leur client afin d’entretenir la croissance de leur chiffre d’affaires. La principale limite de cette pratique est qu’elle fait supporter à l’entreprise d’importantes difficultés de trésorerie (car les créances seront encaissées tardivement par rapport aux dettes qui arriveront à échéance beaucoup plus tôt) qui peuvent dans certains cas extrêmes conduire l’entreprise à la liquidation, à cause d’une incapacité à régler le passif exigible par l’actif réalisable.

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Gestion Financière

VTC : Comment atteindre la rentabilité !

Les VTC bénéficient en général que d’une faible rémunération par rapport au temps investis, et au capital engagé.

Cette faible rémunération est liée à la forte concurrence que se livre les VTC sur les plateformes numériques.

Leur modèle économique est relativement risquée puisqu’il supporte des charges fixes tels que le crédit-bail de leur véhicule de fonction, les assurances, les honoraires liées à la tenue de la comptabilité. Par ailleurs, ils sont exposés à la hausse du coût du carburant, aux commissions prélevées par les plateformes numériques, les charges sociales URSSAF…

Dans ce contexte, les VTC s’interrogent sur la pertinence de leur modèle économique.

Plus pistes permettent d’améliorer la rentabilité de l’activité VTC :

  • Trouver une clientèle en dehors des plateformes pour éviter leur commission
  • Réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour couvrir ses charges fixes. Pour cela, il faut connaître son seuil de rentabilité, c’est à dire le seuil à partir duquel l’entreprise devient profitable.

L’identification des charges fixes s’effectue à partir de la comptabilité :

Poste de chargesCompte comptable
Loyer crédit-bail613xx
Entretien véhicule615xx
Honoraires compta & juridique622xx
Rémunération gérant644
Cotisations sociales URSSAF6333 + 645

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Non classé

Comprendre le bilan de son entreprise !

La lecture du bilan comptable peut sembler obscure aux non-spécialistes, cependant, ce document peut récèle de nombreuses informations quant à l’état de santé de votre entreprise.

Le bilan comptable et le compte de résultat peut permettre :

  • L’analyse des performances de l’entreprise
  • L’anticipation de difficulté de trésorerie
  • L’analyse du risque de perte
  • D’évaluer la capacité d’emprunt

L’analyse des performances

A partir des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), on peut obtenir les ratios suivants :

Il est fortement recommandé de comparer les ratios de votre entreprise avec ceux du secteur.

  • La Valeur Ajoutée (VA)

Cet indicateur représente la création de valeur générée par l’entreprise.

Ce que l’entreprise a ajouté comme valeur économique aux biens et services acquis et qui sont directement rattachés à son activité.

L’évolution de la valeur ajoutée peut être liée à la dégradation du taux de marge, à un accroissement du recours à la sous-traitance.

De cet indicateur, on peut en tirer un ratio de productivité du personnel tel que :

Valeur Ajoutée divisé par Effectif

  • L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)

Valeur Ajoutée – Impôts – Charges de personnel

L’EBE est un indicateur qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer un revenu. Cependant, cet indicateur est supposé neutre puisqu’il n’est pas influencé par la politique d’amortissement des actifs.

Il apparait comme étant particulièrement utile dans les secteurs d’activité mobilisant peu de capital.

  • Le Résultat d’Exploitation (RE)

EBE – Dotations aux amortissements des actifs

Comme l’EBE, le résultat d’exploitation mesure la création de valeur de l’entreprise grâce à son activité, indépendamment de sa structure financière qui sera retracée dans le résultat financier.

L’anticipation de difficulté de trésorerie

Le bilan fonctionnel qui comporte quelques différences avec le bilan tel qu’il est présenté usuellement permet de comprendre et d’anticiper les besoins de trésorerie de l’entreprise.

Tout d’abord, étudions la structure financière de l’entreprise à l’aide du “haut de bilan” en obtenant le Fonds de Roulement Net Global (FRNG).

Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables

En synthèse, le FRNG représente la trésorerie disponible pour couvrir le Besoin de Fonds de Roulement (BFR), ou en d’autres termes, la trésorerie qui permet à l’entreprise de financer ces créances clients, et ces stocks.

Un FRNG largement positif signifie également que l’entreprise peut investir.

Pour le dirigeant d’entreprise, le FRNG doit rester positif, car ce FRNG ne constitue pas la trésorerie de l’entreprise, il doit ensuite être utilisé pour financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).

Besoin en Fonds de Roulement = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs

L’analyse du risque de perte

L’analyse du risque de perte consiste principalement à obtenir le seuil de rentabilité à partir de la détermination des charges fixes.

Pour mémoire, le seuil de rentabilité se définit comme suit :

SR = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable

A la lecture du compte de résultat détaillé, il convient d’isoler les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité tel que le loyer, les assurances, les coûts administratifs…

Evaluation de sa capacité d’emprunt

La capacité d’emprunt est obtenue à l’aide de la capacité d’autofinancement. Il s’agit du principal critère utilisé par les établissements financiers.

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Gestion Financière

Entreprise en forte croissance – Sachez vous vendre auprès des investisseurs !

Les entreprises en forte croissance et qui présentent un fort potentiel de croissance sont convoitées par les fonds d’investissement.

Cependant, la rencontre entre l’univers de la PME qui ne disposent pas forcément des mêmes standarts de qualité que les grands groupes en termes de reporting, de suivi de trésorerie, et de contrôle interne (formalisation des bons à payer, séparation des fonctions du cycle trésorerie…) et les exigences posées par les fonds d’investissement qui sont plutôt allignés sur les standarts de qualité des grands groupes, peuvent parfois conduire à des problèmes de communication qui peuvent être préjudiciable à la bonne exécution des opérations, voire à la réussite d’un projet d’investissement.

Afin de préparer la PME aux différents audits menés par les fonds d’investissement, quelques bonnes pratiques sont à mettre en oeuvre avant même l’engagement des pourparlers.

Aspect comptable et financier :

  • Description des dispositifs de contrôle interne mit en oeuvre dans l’entité (manuel de procédure comptable intégrant la Piste d’Audit Fiable (PAF) ; rapport d’audit relatif aux systèmes d’information, aux procédures Achats, Trésorerie)
  • Formaliser une politique de gestion des risques : Identification des risques, politique mise en oeuvre pour les maitriser, coût des assurances ;
  • Recensement des contrats applicables dans l’entreprise : clients, fournisseurs, banque ;
  • Etablir un reporting financier : budget, indicateurs de gestion clés (Key Performance Indicators) ;
  • Etablir un tableau de flux de trésorerie en identifiant les flux de trésorerie d’exploitation, d’investissement, et de financement ;

Aspect Ressources Humaines :

  • Concevoir un organigramme ;
  • Lister les CV des différents collaborateurs ;
  • Réunir les bilans de compétences des principaux collaborateurs de l’entreprise ;
  • Réunir les comptes-rendus des entretiens individuels ;
  • Etablir un budget de la masse salariale ;
  • Etablir des indicateurs de contrôle de gestion : Expliquer la variation de la masse salariale à l’aide de l’effectif, et des hausses de salaires ;
  • Définir une polique de rémunération ;
  • Formaliser un plan de formation.

Aspect Recherche & Développement :

  • Crédit d’impôt Recherche (CIR) : Préparer les rapports techniques des experts ;
  • Lister les brevets ;
  • Lister les projets de R&D ;
  • Etablir un budget R&D.

Aspect Exploitation :

  • Formalisation des processus de production ;
  • Créer un guide de formation interne ;
  • Rapport d’incident ;
  • Rapport de qualité.