Afin d’étudier les effets des structures économiques, ou autrement des modalités de réalisation d’une activité économique et les comportements politiques, nous avons retenu l’exemple du secteur des taxis.
Les taxis ont fait l’objet d’une dérégulation qui s’est traduit par la présence des plateformes numériques, la perte de statut des taxis historiques qui disposait d’une licence…
Dans le secteur des taxis, l’arrivée des plateformes numériques a eu un effet sur la répartition des richesses, sur la qualité et les conditions de travail, et sur les comportements électoraux.
En effet, les taxis ont vu leurs revenus diminués sous l’effet d’une concurrence plus forte, tandis qu’une nouvelle classe est apparue sous la forme des propriétaires de plateforme. Leur condition de travail se sont dégradés puisque pour maintenir un même niveau de revenu, il devait réaliser un nombre d’heures plus important.
Par ailleurs, la dérégulation du secteur a fait naître une classe de travailleurs subordonnés qui exerçait une activité économique sans aucune assurance, ni privée, ni de la part de leur employeur de fait, la plateforme numérique.
Cette classe de travailleurs précaires a pu trouver réfuge dans les partis dits populiste, alors que les taxis traditionnels ont pu se sentir oubliés de la part des partis traditionnels qui n’ont pas protégé leur statut et se tourner vers les partis populistes.
Alors même que la dépense publique des principaux Etats développés n’a jamais été aussi élevé en tant de paix, les mouvements populistes progressent car les partis politiques traditionnels sont perçus comme n’agissant pas suffisamment par rapport aux préoccupations de la population tels que le pouvoir d’achat, le logement, les perspectives d’ascension sociale de leurs enfants…
Dans ce contexte d’accroissement de la demande de biens publics à financer et de la demande adressée à la collectivité, et d’une acceptabilité fiscale somme toute très relative, qui fait écho à la perte de confiance des citoyens dans leurs représentants.
Face à une dépense publique limitée par les exigences d’équilibre budgétaire et d’acceptabilité fiscale relativement faible dans un contexte de concurrence fiscale, les Etats dans le cadre de leurs stratégies industrielles doivent trouver des investissements profitables au secteur privé afin de favoriser l’adaptation de leur pays aux différents défis contemporains (écologie, éduction, sécurité…), et la création d’emplois.
La réponse des entreprises aux différents défis auquel sont confrontés les Etats pourrait être évalués dans le cadre d’un tableau de bord, tels que la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière).
Ces investissements profitables seraient ensuite rendus obligatoire sur certaines thématiques prioritaires afin d’initier une politique publique de plus grande ampleur.
Nous observons dans notre vie quotidienne que les objets du quotidien sont de moins en moins durables, sous l’effet de l’obsolescence programmée, qui peut être de différentes formes techniques (appareil ne fonctionnant plus à partir d’un certain moment), mode (la succession de nouvelles collections vient rendre les anciens démodés et donc indésirables socialement).
Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, de pénurie de matières premières, des objectifs de réduction des émissions de CO2 formulés par les gouvernements, il convient de s’interroger quant aux modalités de réduction des pratiques dites d’obsolescence programmée.
Pour certains, il convient de recourir à la voie réglementaire, pour d’autres d’instaurer une taxe carbone.
Notre proposition, plus originale, consiste à proposer un nouveau modèle économique aux acteurs de l’industrie.
En effet, les industriels sont incités financièrement à recourir à l’obsolescence programmée, car leurs Chiffres d’Affaires (CA) est indexés sur les quantités vendues, par conséquent, plus les biens de consommation courante sont renouvelés régulièrement, plus les quantités vendues augmentent, et plus leurs chiffres d’affaires et leurs profits augmentent…
Notre propos n’est pas de condamnés la recherche du profit, cependant, celui-ci doit être compatible avec les objectifs de développement durable.
Pour ce faire, nous proposons d’aligner de modifier radicalement le modèle économique des acteurs de l’industrie.
La modification radicale du modèle économique des industriels – L’abonnement
L’accroissement des quantités vendues étant source de consommation de matières premières, de pollutions diverses…, notre proposition de modèle économique consiste à rendre profitable la réduction des quantités vendues.
Le moyen que nous avons identifié réside dans le passage du mode de facturation par unité vendue, à l’économie de la fonctionnalité, où le produit est disponible selon un abonnement.
Dans ce contexte, l’industriel n’a plus intérêt à fournir un produit de mauvaise qualité, car sinon, il devra le remplacer à ses frais.
L’exemple du risque immobilier à l’aide de la constitution d’un fonds de travaux
L’accroissement de la sinistralité relative aux catastrophes naturelles conduit les assureurs à observer une hausse de la sinistralité, et par voie de conséquence, d’appliquer une hausse de leur cotisation d’assurance.
Or, il convient de souligner que la prévention permet de diminuer la sinistralité.
En matière de risques immobiliers, la constitution d’un fonds de travaux par les particuliers, consisterait à préveler en sus de la cotisation d’assurance une quote-part qui ne serait pas un prélèvement, mais qui serait réinvestit dans des placements sans risque afin d’être mobilisable lors de la survenance d’un risque.
Il convient de noter que ce principe est d’ores et déjà applicable aux syndics de copropriété.
Ce fond de travaux serait opportun pour les raisons suivantes :
Pré-financement des travaux de prévention,
Maîtrise du risque,
Réduire le coût des éventuelles réparations, En effet, les travaux de prévention sont moins coûteux que les travaux de réparation.
Par ailleurs, la constitution d’un fonds de travaux permet aux propriétaires de logement d’assurer les dépenses d’entretien lorsque les cycles économiques sont récessifs, pour réaliser une politique économique contra-cyclique.
Les modèles d’IA (Intelligence Artificielle) ont besoin de contenus pour s’exercer et accroître leur niveau de perfectionnement.
Dans le même temps, les producteurs de contenus se trouvent directement en concurrence avec les IA dans leur coeur de métier.
Par conséquent, afin d’assurer la rémunération des producteurs de contenus, il conviendrait que les développeurs des IA constituent des ICO (Initial Coin Offring) dont une partie de l’émission de jeton (token) serait réservé aux producteurs de contenus.
En effet, en l’absence de rémunération des producteurs de contenus, la production artistique, journalistique… va s’appauvrir et donc également nuire aux concepteurs d’IA.
Afin d’assurer l’adaptation de nos économies aux différentes mutations (écologiques, environnementales), il faut convient de stimuler les investissements de différentes natures (humain, et économique) du corps social.
Quelques principes
Cette hausse de l’investissement ne peut être obtenue qu’à l’aide de l’accroissement de la productivité du travail qui permet de réaffecter le temps des salariés vers des tâches plus créatives.
Des entreprises qui investissent en commun, au niveau de leur secteur en croissant leurs compétences avec celles d’autres secteurs
Par ailleurs, le secteur privé assurant l’essentiel de l’activité économique, il est essentiel de s’assurer un investissement soutenu de sa part pour stimuler les investissements dans les différentes thématiques qui permettent à chaque citoyen d’être capable de s’adapter aux évolutions du macro-environnement (économique, et technologique). Cependant, si l’analyse de la rentabilité des investissements sont jugés à l’aune de critères financiers, il conviendra également d’intégrer d’autres paramètres qui sont liés aux exigences de la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale).
Cependant, si les entreprises sont un vecteur essentiel de l’adaptation d’un pays aux enjeux, il convient de ne pas omettre que leurs investissements doivent également être réalisés en commun, afin de faire évoluer les pratiques sectorielles et ainsi, obtenir un impact plus fort.
Le tableau de bord des défis
Pour chaque défis identifiés par chaque pays, il convient de les quantifier selon les thématiques suivantes :
Cognitive : sondage population (niveau de sensibilité à l’importance du sujet, niveau de connaissance…), décideurs,
Politique : environnement réglementaire
Economique : niveau d’investissement financier
Science :
Matériel, infrastructure :
Le tableau de bord des défis permet de constituer un bilan qui peut ensuite être tranformé en plan d’action en matière de politique industrielle.
Comment résister aux évolutions du macro-environnement ?
RH : développer les opportunité d’apprentissage par la constitution de réseau sociaux d’apprentissage, de temps de formation,
Economique : développer la coopération entre compétences complémentaires à l’aide de réseau de chef d’entreprise
Ecologie : stratégie décarbonation,
(a) Diagnostic
Coût supportable par secteur d’activité ; capacité d’investissement du secteur
(b) Changement de modèle économique pour se diriger vers l’économie de la fonctionnalité : impact sur le mode de production, l’organisation du travail
(c) Organiser le financement de la transition à l’aide d’une règlementation prospective
Dans le cadre de leur activité, les associations bénéficient de l’apport de leur bénévole, ainsi que des moyens matériels, et pour la plus significative d’entre elles, de subventions.
Afin que les pouvoirs publics puissent mener des politiques publiques qui concernent l’intégralité de la population, il convient de s’interroger quant aux modalités de détermination de la politique de subvention, de contrôle financier des associations, et d’évaluation de l’impact de leurs actions.
Par ailleurs, ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la protection de la responsabilité civile des dirigeants de l’association.
Enfin, ces mesures permettent d’accroître le niveau de transparence financière des comptes annuels qui sont régulièrement établi et diffusé par l’association. En effet, la complexité de la consultation des données comptables nécessite d’ajouter des informations complémentaires afin de parfaire l’information des tiers.
L’amélioration des dispositifs de contrôle interne des associations
Les dispositifs de contrôle interne des associations sont comme les petites et moyennes entreprises assez peu souvent formalisés, notamment sur les points suivants :
Séparation des fonctions en matière de gestion de la trésorerie
Les paiements ne font pas l’objet d’un contrôle formalisé par le trésorier, mais d’un contrôle général qui ne garantie pas l’exhaustivité et ne permet pas de contrôler les diligences effectivement réalisées par le trésorier en matière de contrôle.
Engagement des dépenses
Le processus d’engagement des dépenses repose sur la direction de l’association, et le contrôle du trésorier n’est pas suffisamment formalisé.
Par ailleurs, les financeurs de l’association n’ont que peu de visibilité sur les modalités financières des opérations engagées par les associations.
Contrôle de l’effectivité des dépenses
Dans le cadre de la constitution de la Piste d’Audit Fiabilisé (PAF), la direction des associations doit s’assurer que les prestations acquises font l’objet d’un contrat, et que la délivrance de cette prestation peut être corroborée par un justificatif (bon de livraison, feuille de temps, compte-rendu…).
Il convient de souligner les diligences réalisées par l’expert-comptable permettent d’assurer la sincérité des comptes, et éviter des détournements d’actifs significatifs.
De manière assez curieuse, nous pouvons considérer que le secteur associatif ressemble au secteur privé, dans le sens où l’offre est constituée par des personnes souvent diplômées de l’enseignement supérieur et que les associations peuvent ne pas satisfaire l’intégralité des besoins exprimés par la population.Ainsi, les collectivités locales doivent s’interroger sur leur écosystème associatif et s’assurer que cet écosystème couvre l’ensemble des besoins de la population.
Le compte-rendu d’activité des associations
Le rapport financier, moral, et d’activité des associations ne sont pas restitué sous un format homogène, ce qui nuit à l’analyse automatisée des informations qui doivent être communiquée par les associations.
Ainsi, sous imposer un format rigide qui s’imposerait à toutes les associations, qui créerait de la complexité difficilement supportable pour des organisations qui ne survient que grâce à la volonté de leurs bénévoles, il convient de s’interroger quant à l’opportunité de constituer un référentiel unique afin d’optimiser le traitement des informations qui sont communiquées par les associations.
Sous l’effet de la théorie économique, les dirigeants politiques ont souhaité favoriser l’éclosion de start-up afin de stimuler l’innovation, accroître la productivité, et garantir la compétitivité de leurs économies.
Cependant, l’examen des modalités de mises en œuvre de ces principes se heurte à de multiples difficultés, tels que : perte de temps des intervenants en recherche de financement, précarisation des travailleurs indépendants, dispersion de moyens (humains notamment), impact qui pourrait être plus élevé.
Face à ces difficultés, nos solutions sont les suivantes :
Qualifier et garantir les droits des travailleurs indépendants,
Raisonner en termes d’impact sur l’économie et la société,
Identifier les économies d’échelles.
Les difficultés
Au début de leur expérience entrepreneuriale, les startupeurs ont des difficultés à définir précisément leur projet entrepreneurial.
Par ailleurs, l’expérience des startupeurs montrent qu’ils rencontrent des difficultés de financement de leur projet, et qu’ils consacrent un temps significatif à la recherche de financement.
Cette recherche de financement, et l’absence d’emploi salarié placent ces startupeurs dans une situation de précarité économique.
Ensuite, les startupeurs étant souvent seul maître à bord de leur projet, ils doivent maîtriser toute une palette de compétences qui sont difficilement réunissables en une seule personne, ainsi, l’apport d’une organisation (entreprise, administration) apparait comme étant essentiel sur ce point.
Enfin, lorsque les starupeurs parviennent à convaincre leurs financeurs de la faisabilité économique de leur projet, ils sont souvent soumis à des contraintes budgétaires sous l’effet soit de limites qui sont imposées par des organes étatiques, soit à des investissements limités afin d’accroître la rentabilité à court terme.
Les solutions
Afin de conforter l’écosystème startup et de poursuivre la dynamique de l’innovation, nos recommandations sont les suivantes :
Garantir des droits aux travailleurs indépendants (starupeurs)
Dans le cadre de projet financé par des organismes étatiques, il faut se soucier du sort des startupeurs qui ont obtenu des financements afin de mettre en œuvre son projet, et qui une fois celui-ci mis en œuvre, place le startupeurs dans une situation personnelle précaire.
Pour ce faire, il convient de s’interroger si le projet qui a été mis en œuvre pourrait-il être déployé de manière plus large, afin d’accroître l’impact de projet innovant sur l’économie et la société.
Ainsi, le potentiel approfondissement du projet permet de valoriser l’idée originale du startupeur, de diffuser une culture de l’innovation, des produits ou des services innovants, et d’assurer un revenu régulier aux startupeurs, source également de recettes fiscales.
La lecture du bilan comptable peut sembler obscure aux non-spécialistes, cependant, ce document peut récèle de nombreuses informations quant à l’état de santé de votre entreprise.
Le bilan comptable et le compte de résultat peut permettre :
L’analyse des performances de l’entreprise
L’anticipation de difficulté de trésorerie
L’analyse du risque de perte
D’évaluer la capacité d’emprunt
L’analyse des performances
A partir des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), on peut obtenir les ratios suivants :
Il est fortement recommandé de comparer les ratios de votre entreprise avec ceux du secteur.
La Valeur Ajoutée (VA)
Cet indicateur représente la création de valeur générée par l’entreprise.
Ce que l’entreprise a ajouté comme valeur économique aux biens et services acquis et qui sont directement rattachés à son activité.
L’évolution de la valeur ajoutée peut être liée à la dégradation du taux de marge, à un accroissement du recours à la sous-traitance.
De cet indicateur, on peut en tirer un ratio de productivité du personnel tel que :
Valeur Ajoutée divisé par Effectif
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
Valeur Ajoutée – Impôts – Charges de personnel
L’EBE est un indicateur qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer un revenu. Cependant, cet indicateur est supposé neutre puisqu’il n’est pas influencé par la politique d’amortissement des actifs.
Il apparait comme étant particulièrement utile dans les secteurs d’activité mobilisant peu de capital.
Le Résultat d’Exploitation (RE)
EBE – Dotations aux amortissements des actifs
Comme l’EBE, le résultat d’exploitation mesure la création de valeur de l’entreprise grâce à son activité, indépendamment de sa structure financière qui sera retracée dans le résultat financier.
L’anticipation de difficulté de trésorerie
Le bilan fonctionnel qui comporte quelques différences avec le bilan tel qu’il est présenté usuellement permet de comprendre et d’anticiper les besoins de trésorerie de l’entreprise.
Tout d’abord, étudions la structure financière de l’entreprise à l’aide du “haut de bilan” en obtenant le Fonds de Roulement Net Global (FRNG).
Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables
En synthèse, le FRNG représente la trésorerie disponible pour couvrir le Besoin de Fonds de Roulement (BFR), ou en d’autres termes, la trésorerie qui permet à l’entreprise de financer ces créances clients, et ces stocks.
Un FRNG largement positif signifie également que l’entreprise peut investir.
Pour le dirigeant d’entreprise, le FRNG doit rester positif, car ce FRNG ne constitue pas la trésorerie de l’entreprise, il doit ensuite être utilisé pour financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).
Besoin en Fonds de Roulement = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs
L’analyse du risque de perte
L’analyse du risque de perte consiste principalement à obtenir le seuil de rentabilité à partir de la détermination des charges fixes.
Pour mémoire, le seuil de rentabilité se définit comme suit :
SR = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable
A la lecture du compte de résultat détaillé, il convient d’isoler les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité tel que le loyer, les assurances, les coûts administratifs…
Evaluation de sa capacité d’emprunt
La capacité d’emprunt est obtenue à l’aide de la capacité d’autofinancement. Il s’agit du principal critère utilisé par les établissements financiers.
Les théories et les concepts comptables que nous utilisons usuellement ont été créés durant le XIXème siècle.
Par exemple, la théorie du bilan a été énoncée par Emile Dumarchey (XIX), les tableaux de flux de trésorerie sont nés dans les années 70…
Par ailleurs, le livre “The end of accounting and the Path forward for investors and managers” écrit par Baruv Lev, nous fait prendre conscience de l’absence de mutation des modalités de représentation comptable de l’entreprise, et plus particulièrement de l’absence de prise en compte des nouveaux modèles économiques issus de l’économie numérique (coût marginal zéro…).
Dans ce contexte, nous nous proposons de mener une revue critique des concepts comptables, afin de les rendre plus adapté au modèle économique contemporain, suscité par l’économie numérique.
Certaines explications des concepts comptables sont issues du livre Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, D. Bensadon, N. Paquin, B. Touchelay (dir.) Edition Septentrion.
Le capital et les capitaux propres
La notion de capitaux propres a dès son origine eu pour objet de protéger les créanciers de l’entreprise et durant le XIXème siècle, leurs actionnaires, lorsque sous l’effet de l’industrialisation, les entreprises ont été conduite à faire appel public à l’épargner afin de financer leurs investissements.
C’est pour ces raisons que le législateur a retenu le principe de l’intangibilité du capital social.
C’est le Plan Comptable Général de 1982 qui impose la notion de capitaux propres, à partir de la définition de la situation nette définie par Dumarchey.
Pour mémoire : Situation nette = Actif – Passif
Notre proposition consiste à faire apparaitre la situation potentielle, définie par Dumarchey comme étant les variations de la situation nette suscité par le mode d’évaluation (valeur de marché) des actifs à l’inventaire. Ainsi, l’évaluation d’actif à leur valeur de marché, peut conduire à modifier la situation nette, puisque les actifs sont inscrits à leur coût historique.
Il s’agit de faire apparaitre le goodwill généré par la création d’actif immatériel (détention de données clients, prospects, acquisition de nouvelles connaissances et compétences…).
Ce goodwill sera évalué à l’aide d’indicateurs commerciaux.
Chaque donnée de prospect et de client rapporte à l’entreprise :
la population totale x le taux de conversion x panier moyen
Ensuite, il nous apparait judicieux de faire apparaitre les apports potentiel en capital social, en d’autres termes les futures levées de fonds, en fonction de l’atteinte des objectifs de développement définis par les capitals-risqueurs.
Ces futures levées de fonds peuvent être évaluées de différentes façons :
Potentiel de croissance suite à la commercialisation d’une innovation
Montant levables pour les acteurs du secteur dans le cadre de la stratégie sectorielle