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Association – Comment assurer une bonne gestion financière ?

Les finances des associations reposent pour une large part sur les subventions. Ainsi, la perte et/ou la réduction d’une subvention peut mettre en danger l’équilibre financier d’une association.

Par ailleurs, certaines décisions de gestion peuvent mettre en péril les finances d’une association, tels que le recrutement d’un salarié, l’acquisition des locaux, la politique tarifaire en matière de cotisations…

Enfin, le mode de financement des associations et l’ordonnancement des calendriers budgétaires des collectivités peut conduire les associations à manquer de visibilité quant à leurs ressources en année N+1, ce qui ne facilite pas l’établissement d’un budget.

Dans cet article, nous proposerons des indicateurs financiers de bonne gestion, et nous émettrons des propositions pour améliorer la visibilité financière des associations.

Des indicateurs financiers synonymes de bonne gestion financière

L’analyse de la performance

Dans une première approche, les indicateurs de performance des associations peuvent être comparable aux indicateurs comptables employés par les entreprises tels que :

– Le résultat d’exploitation : résultat issus des activités courantes,

– Le résultat net : après prise en compte du résultat financier, exceptionnel et de la fiscalité,

– La capacité d’autofinancement : mesure de la génération de trésorerie pour financer les investissements et les remboursements d’emprunt.

Cependant, afin de s’adapter aux spécificités des associations, il convient de calculer un « indicateur de subventionnement » qui compare le prix de la cotisation avant subvention et après subvention.

Cette indicateur permet :

  • Mesurer l’apport de la collectivité en terme concret pour les adhérents,
  • D’inciter la direction de l’association à accroître le nombre de participants, afin de réduire le ratio à un niveau minimal afin d’assurer un haut niveau de performance auprès des collectivités,
  • De donner des arguments à la direction de l’association pour accroître si besoin est le montant de la cotisation annuelle,
  • D’accroître la transparence financière en matière de subvention associative.

Le calcul de cet indicateur est très simple.

Cotisations10010 personnes (10 euros/personne)
Subventions1.000 
Ressources totales1.100Ratio = 110 euros / personne
Cotisations15015 personnes (10 euros /personne)
Subventions1.000 
Ressources totales1.150Ratio = 76,66 euros / personne

L’analyse du risque de perte

Les charges des associations sont principalement des charges fixes, qui sont financées par des ressources fixes (en fonction des conventions de subvention).

Dans le cadre de l’analyse du risque de perte, il convient de mesurer les indicateurs suivants :

  • Taux de couverture des subventions : comparatif entre subvention et les charges fixes,

Cet indicateur permet de mesurer dans quelle mesure l’association peut supporter une diminution d’une subvention.

  • Les investissements prévisionnels

Le résultat net peut être positif, ce qui est un bon signal, cependant, si les investissements prévisionnels pour exercer l’activité sont supérieurs, il existe un risque en termes de trésorerie à moyen terme.

  • Le ratio de liquidité :

Ce ratio compare les ressources à court terme d’une entité avec les dettes à court terme, afin de s’assurer que l’entité ne se trouve pas en cessation des paiements.

Il s’obtient de la façon suivante :

Créances + Trésorerie / Dette à court terme (passif circulant)

Améliorer la visibilité financière des associations

Les associations sont très dépendantes des subventions publiques pour construire leur budget. Ainsi, afin de les aider à construire leur projet et leur budget, il conviendrait que les collectivités locales votent la subvention de l’année N et une subvention minimale de l’année N+1 (sous réserves du respect des conditions d’attribution de la subvention).

Dans le cadre d’une éventuelle procédure d’alerte (procédure dans laquelle le Commissaire aux comptes interroge la direction d’une entité quant aux actions menées afin d’assurer la survie de l’entité), les collectivilités locales devraient êtrre obligées de se prononcer quant au niveau des ressources qu’elles accorderont durant le prochain exercice comptable aux associations visées par de telles procédures.

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Dirigeant de PME, évitez de coûteuses erreurs lors de vos choix d’investissements !

  • Le contexte

Les dirigeants de PME sont confrontés à des décisions cruciales quant à la valeur de leur patrimoine professionnel, tels que recrutement d’un salarié supplémentaire, acquisition d’une nouvelle machine, financement de dépenses de travaux…

Il convient de souligner qu’avant d’aborder la thématique de l’investissement, il convient de cadrer la problématique de l’affectation des ressources financières.

En effet, une politique de rémunération ou de distribution de dividendes qui n’intègre pas la capacité de l’entreprise à dégager des excédents de trésorerie, conduit le dirigeant de PME à sacrifier ses investissements et donc à réduire sa compétitivité future.

  • La politique de rémunération / dividendes
  • La génération de trésorerie

La génération de trésorerie constitue un critère de choix en matière de détermination de la politique de rémunération.

Cette génération de trésorerie peut être évalué de différentes façons tels que le Free Cash-Flow (FCF), pour simplifier, il s’agit de la Capacité d’autofinancement (CAF) (résultat net comptable + dotations aux amortissements) nette des investissements.

Ces différents indicateurs figurent en lecture directe dans les comptes annuels.

Ainsi, la rémunération est directement liée à la génération de trésorerie, cependant, cette dernière peut être artificiellement majoré si les investissements consentis sont sous-évalués, ou ce qui revient au même, ne permet pas à l’entreprise de s’adapter à l’évolution de son marché.

  • La politique d’investissement

Quelques pistes peuvent être étudiées avant de consentir un investissement significatif au nom de votre société.

  • Documentation et réflexion : avez-vous documenté tel un journaliste ou un universitaire votre décision d’investissement ?

Cet investissement répond à quelles problématiques de votre entreprise ? Existe-t-il des moyens alternatifs d’atteindre cet objectif ?

  • Opportunité d’alliance : les dirigeants de PME raisonnement souvent comme s’ils étaient isolés. Cependant, pour certain projet, envisagez une alliance avec un tiers permet de partager les risques et de réaliser des économies.
  • Macro-environnement : cet investissement va-t-il dans le sens de l’évolution du secteur ? de la société ? de l’économie ?
  • Benchmarck (comparaison) : vos concurrents ont-ils opté pour le même choix que vous ? Que font les leaders de votre secteur en la matière ?

Cette logique poussée à l’extrême peut conduire au biais de conformisme.

  • Conséquences financières :
    • Le financement est-il assuré tout en gardant quelques réserves de trésorerie ?
    • L’emprunt contracté ne représente pas un trop grande part de la trésorerie générée ?
  • Les principaux biais cognitifs pouvant affecter une décision d’investissement
  • Biais de confirmation : ne rechercher que les facteurs qui vont dans votre sens
    • Biais de représentativité : porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs, d’où la nécessité de la réflexion et de la documentation qui permettent de faire émerger des arguments contradictoires qui vont enrichir la décision.
    • Illusion de corrélation : percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité.
    • Illusion de savoir
    • Biais de statu quo
    • Biais de cadrage : est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour tout conseil quant à vos projets d’investissements.

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Financez votre entreprise avec une ICO (Initial Coin Offering) !

Dans le cadre du financement d’une entreprise, une ICO (Initial Coin Offering) peut constituer une alternative viable.

En effet, ce mode de financement proche du crowdfunding (financement par la foule), permet aux souscripteurs de moduler leur niveau d’engagement. En échange de numéraire, ils peuvent obtenir soit une part du capital, soit un service futur.

Sur ce sujet, je recommande la lecture du livre de Matthieu QUINIOU, Edition ENI, “Investir et se financer avec la blockchain”.

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Evaluation d’un cabinet d’expertise comptable

Présentation du plan du rapport d’évaluation

Dans le cadre de la rédaction d’un rapport d’évaluation d’un cabinet d’expertise comptable, nous vous proposons le plan suivant :

  • L’analyse stratégique
  1. La présentation du macro-environnement des cabinets d’expertise comptable,
  2. Le diagnostic stratégique interne du cabinet XXX.
  • L’analyse financière
  • La présentation du fonds libéral,
  • L’analyse du Chiffre d’Affaires (CA),
  • L’analyse financière historique.
  • L’analyse des risques
  • La politique d’assurance professionnelle, et le relevé des litiges clients en cours
  • La mise en œuvre des méthodes d’évaluation
  • Les multiples de valorisations constatés lors des dernières transactions,
  • L’intervalle de valeurs obtenues lors de la mise en œuvre des méthodes d’évaluations basées sur une approche multicritères (Chiffre d’Affaires, et EBE).
  • L’analyse macro-environnement des cabinets

La détermination de la valorisation d’un cabinet d’expertise comptable dépend de facteurs quantitatifs, mais également qualitatifs qui oriente les multiples de valorisation retenues.

Les facteurs qui influencent la valorisation d’un cabinet d’expertise comptable sont les suivants :

  • Efficacité opérationnelle : Digitalisation des processus de production comptable,
  • Ressources Humaines (RH) : Formation des collaborateurs, présence de collaborateurs spécialisés, d’un encadrement intermédiaire…
  • Marketing : Qualité de la communication digitale.

La présentation du fonds libéral

Notre étude du portefeuille clients intégré dans le fonds libéral comporte plusieurs objectifs :

  • Evaluer la capacité du cabinet XXX à générer un CA récurrent,

Plus précisément, il s’agit de porter une appréciation quant à la poursuite de l’activité des clients de XXX à l’aide de l’analyse de leurs caractéristiques économiques, juridiques, et managériales.

  • Distinguer le CA généré par des missions exceptionnelles, levier de développement de la profitabilité du cabinet, et d’attractivité pour les collaborateurs, dans un contexte de difficulté de recrutement,
  • Caractéristiques du portefeuille clients

Âge du dirigeant, secteur d’activité des clients

  • Entreprises clientes en cours de cessation d’activité

Nous intégrons dans cette catégorie, les clients qui ont manifesté leur intention de cesser leur activité.

Nous intégrons dans cette catégorie, les clients qui ont manifesté leur intention de cesser leur activité.

A ce jour, la Direction du cabinet XXX nous indique que parmi les clients du cabinet XXX, xx clients peuvent être intégrés dans cette catégorie.

Au 31 décembre 2023, ces clients ont représenté xxx euros de Chiffre d’Affaires (CA).

  • Prévisions de cessation d’activité des entreprises clientes

Les clients du cabinet XXX peuvent cesser leur activité pour de multiples raisons : départ en retraite, liquidation anticipée…

Compte tenu des caractéristiques des entreprises clientes du cabinet XXX, xxx client représentant xx euros de chiffre d’affaires au 31 décembre 2023 peuvent être classés dans cette catégorie.

A ce jour, la Direction du cabinet XXX nous indique que parmi les clients du cabinet XXX, xx clients peuvent être intégrés dans cette catégorie.

Au 31 décembre 2023, ces clients ont représenté xxx euros de Chiffre d’Affaires (CA), et un volume global de créances clients de xxx euros. Ces créances clients ont été dépréciés à hauteur de xxx euros (soit xx %).

  • Evaluer les perspectives de d’accroissement du CA à court et à moyen terme

Si vous souhaitez obtenir un rapport d’évaluation de votre cabinet, n’hésitez pas à nous contacter en postant un commentaire, ou par messagerie sur LinkedIn, car nous sommes également présent sur ce réseau social.

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La gestion financière d’une Société Civile de Moyens (SCM)

Lors du début de leur activité, les jeunes médecins peuvent se voir proposer d’intégrer une SCM (Société Civile de Moyens).

Cette forme de société civile, emporte la responsabilité indéfinie et solidaire de ces associés, ce qui susciter des inquiétudes aux nouveaux entrants.

Pour rappel, la SCM consiste à répartir des dépenses communes qui sont engagés au nom de la SCM, puis répartit entre tous ces associés.

La gestion financière d’une Société Civile de Moyens

Les dépenses de la SCM sont dans la grande majorité des cas, régulières et prévisibles. Par conséquent, les engagements financiers des associés sont connus à l’avance, et l’établissement d’un budget annuel est relativement aisé.

Dans une perspective prudente, il convient également d’anticiper les engagements financiers exceptionnels qui peuvent être supportés par la SCM. En général, ces engagements concernent la gestion sociale, tels que les litiges sociaux, les indemnités de départ à la retraite…

Ces engagements peuvent faire l’objet d’une évaluation, et être intégrés dans les appels de fonds réalisés auprès des associés, afin que la SCM puisse se constituer des réserves, et éviter de demander aux associés d’importants apports de fonds dans l’urgence.

Afin d’évaluer le montant de l’appel de fond qui servira à alimenter le fond de réserve, ces engagements peuvent être lissés sur une durée fixée avec l’ensemble des associés.

Ainsi, la SCM peut se constituer un fond de réserve destiné à se prémunir d’évènement exceptionnel.

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Dirigeants de PME, expert-comptable : Adoptez le reporting financier !

A un certain stade de leur croissance, les entreprises peuvent avoir besoin d’un suivi financier régulier (mensuel, trimestriel, semestriel).

De plus, le contexte économique actuel se caractérise par une inflation élevée, qui peut rogner la marge, et créer de mauvaises surprises lors de la remise du bilan comptable de fin d’année.

Pour les entreprises qui se font accompagner par un expert-comptable, ce reporting financier peut être source de coût.

Cependant, il existe plusieurs possibilités de limiter le coût financier de ce reporting et d’en tirer un maximum de bénéfice !

L’avantage du dirigeant d’entreprise

  • Eviter les mauvaises surprises de fin d’année

Un solde d’Impôt sur les sociétés (IS) à payer significatif à la suite d’une performance plus élevée que prévue, un taux de marge très faible par rapport aux années précédentes…

  • Se rassurer quant à la bonne performance de l’entreprise

« Les chiffres ne mentent jamais », n’est-ce pas ?

Par conséquent, la réception d’un compte-rendu financier nous indiquant que l’entreprise est en bonne voie, ne peut que rassurer le dirigeant d’entreprise.

  • Analyse au quotidien de l’impact de sa politique tarifaire sur la marge, sur le résultat de l’année
  • Faciliter la préparation d’un budget, et des états financiers prévisionnels dans le cadre d’une demande de financement bancaire, ou de financement externe.

Plusieurs types de reporting

  • Elaborée sur une base régulière

Dans ce type de reporting, le comptable s’assure qu’aucune charge n’a été omise à l’aide de l’analyse des dettes fournisseurs, des créances clients.

Par ailleurs, il comptabilise des écritures dites d’abonnement. Par exemple, une taxe qui est payée une fois par an, génère des écritures mensuelles à l’aide d’un prorata.

Ce type de reporting est plus précis, mais plus coûteux à produire.

  • Données partielles mais essentielles

Le comptable peut ensuite comptabiliser les écritures de situation intermédiaire qui relèvent uniquement des achats de marchandises, de sous-traitance, afin de communiquer une marge brute, et un taux de marge brute de manière régulière.

Cette méthode ressemble à la méthode précédente, cependant, elle n’est pas exhaustive puisqu’elle n’analyse pas les frais généraux, les impôts et taxes… Ainsi, elle est forcément moins coûteuse.

Cependant, le caractère non exhaustif présente un intérêt mineur puisque, la masse salariale, les frais généraux, et les impôts sont relativement constants dans la majorité des cas. Ainsi, si ces indicateurs ne font pas l’objet d’un suivi, ce n’est pas préoccupant.

En revanche, le taux de marge brute, ou la « marge » réalisée une fois déduite les opérations de sous-traitance sont d’un intérêt vital pour l’entrepreneur.

L’avantage pour le cabinet comptable

  • Valoriser les données comptables produites par ses collaborateurs,
  • Eviter un perception négative de la clientèle qui pourrait considérer qu’elle manque de conseil, qu’elle n’est pas accompagnée…,
  • Accroitre les compétences de ses collaborateurs en les formant à de nouvelles techniques de production de données comptables justifiés tout en étant moins précis que lors de l’établissement de la liasse fiscale,
  • Augmenter le panier moyen du cabinet en proposant des services additionnels,
  • Préparer les clients en expertise comptable à acheter des prévisionnels de trésorerie, de résultat…

Le principal frein du cabinet comptable réside dans le manque de disponibilités de ces collaborateurs qui sont fortement occupés par les obligations fiscales et sociales mensuelles.

Ainsi, le cabinet comptable devra se structurer afin de permettre  ses collaborateurs de déléguer un maximum de tâches à des assistants afin de n’avoir qu’à contrôler la cohérence d’ensemble des données qui seront présentées aux clients.

Si vous avez des questions, contactez nous : contact@infofin.fr

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Dirigeants de PME – Quelles décisions d’investissements prendre après la remise du bilan de l’année 2022 ?

Une fois que vous avez bien compris vos comptes, vous vous demandez quels sont les actions à mener afin de développer votre entreprise durant l’année 2023, et ainsi, améliorer vos performances l’année prochaine.

Plusieurs questions s’imposent :

Connaissance de soi

Quel est votre définition de la performance pour votre entreprise ?

Connaissance du secteur

Pour répondre à ces questions, vous pouvez utiliser des logiciels de textmining.

Quels sont les dysfonctionnements qui traversent votre secteur ?

Quels sont les opportunités et menaces qui pèsent sur votre secteur ?

Connaissance de votre entreprise

Quels sont les forces et les faiblesses de votre entreprise ?

Ressources Humaines

Quels sont les projets qui vous ont été soumis par vos collaborateurs ?

Quel est leur niveau d’étude ? En général, plus leur niveau d’étude est élevé, plus leur capacité d’adaptation est grande, surtout si vous avez des projets susceptibles de modifier leurs habitudes de travail.

                Ressources financières 

Quel est votre capacité d’investissement ?

Quel est votre capacité à attirer des capitaux supplémentaires ?

                Marketing, notoriété 

Quel est votre notoriété au sein de votre secteur ?

Maintenant, votre projet pour votre entreprise

Avant d’agir une avant-dernière phase de réflexion :

Quels sont les fonctionnalités de votre produit, de votre service, qui vous permettront de garder vos clients, ou d’en acquérir de nouveaux ?

Comment profiter des opportunités du secteur ?

Comment limiter les menaces qui pèsent sur votre secteur ?

La réponse à cette question va déterminer les projets que vous devez mener pour votre entreprise.

Caractéristiques de votre projet

Quel est le montant de l’investissement ?

Quel taux de rentabilité ?

Quel est le niveau de risque ?

Il est préférable d’opter pour un portefeuille d’investissement qui soit équilibré, tant en termes de risque, qu’en terme d’échéance de génération de chiffre d’affaires (CA), et de rentabilité.

Gestion de projet – Réalisation de votre projet

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à mettre en œuvre les techniques de gestion de projet.

N’hésitez pas à nous solliciter sur notre adresse mail : contact@infofin.fr

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Dirigeant de PME – Comprenez votre bilan, et vos comptes !

Dirigeant de PME, votre expert-comptable vous a adressé votre bilan, et votre compte de résultat sans aucune explication, sans aucun compte-rendu…

Dans ce cas, qu’avez-vous compris de votre dernier bilan ?

Pour faire un test, voici quelques questions auxquelles vous devez avoir une réponse :

  • Quel est votre taux de marge cette année ? Et l’année dernière ?
  • Parmi vos frais généraux, certains postes ont-ils connu des évolutions significatives (à la hausse ou à la baisse) ?
  • La masse salariale de votre entreprise est-elle maîtrisée ?
  • Votre endettement a-t-il généré des charges d’intérêts importantes cette année ?
  • Le résultat net a-t-il été généré par le résultat exceptionnel ou par le résultat d’exploitation (c’est-à-dire l’activité récurrente de l’entreprise) ?
  • Quel sera le solde d’IS à payer cette année ? Et le montant des acomptes trimestriels ?

Si vous n’avez pas les réponses à toutes ces questions, n’hésitez pas à nous solliciter via l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

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Dirigeant de PME, luttez efficacement contre la fraude !

Dirigeant de PME, sachez que la fraude concerne un grand nombre d’entreprises française et qu’elle peut parfois avoir de conséquences fatales ! On peut penser à ce titre à l’arnaque au président qui a pu entrainer des faillites d’entreprises.

Pour se prémunir de telles déconvenues, il convient d’adopter quelques principes de bases, qui peuvent parfois être fastidieux au quotidien, mais qu’il est possible d’ajuster en fonction de votre charge de travail du moment.

Trésorerie

  • Consulter régulièrement le relevé bancaire afin d’identifier des opérations non sollicitées

Cette méthode permet également de « connaître » sa trésorerie, c’est-à-dire d’être capable de chiffrer avec un ordre de grandeur les encaissements et les décaissements, et ainsi se forger une première impression quant à l’état de santé financière de l’entreprise.

  • Vérifier les rapprochements bancaires mensuels entre la comptabilité et le relevé bancaire

Il s’agit notamment de vérifier que l’intégralité de l’encaissement figurant dans le relevé bancaire a été correctement reporté, et que les décaissements sont parvenus à des fournisseurs identifiés et autorisés par vos soins.

Achats

Apposer des bons à payer sur les factures d’achats

Vérifier que les contrôles de base soient bien réalisés par vos équipes

Bon de livraison (BL) cohérent avec la facture d’achat

Présence d’un Bon de Réception (BR) des quantités livrées

  • Vérifier que votre cabinet d’expertise comptable réalise une ventilation des comptes comptables permettant de suivre l’évolution des charges dans le temps

    Par exemple, lors de la lecture du compte de résultat, il faut demander à votre cabinet comptable de distinguer les flux de la manière la plus précise possible, tout étant synthétique.

  • Ventes

Opérer un contrôle de la facturation des clients, par la tenue du fichier de facturation.

Si vous souhaitez de l’aide pour réaliser certains contrôles, obtenir un conseil, ou une réponse à vos questions, n’hésitez pas à nous solliciter à l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

A vos contrôles et bon courage dans le cadre de la gestion de votre entreprise !

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Professionnels libéraux acquéreur de fonds libéraux, optez pour le crédit-vendeur !

Un certain nombre de professionnel libéraux doivent faire l’acquisition d’un fonds libéral d’une valeur généralement conséquente, par le biais d’un emprunt bancaire significatif.

Tout d’abord, comme dans toute société commerciale, afin d’évaluer la faisabilité du projet, il convient d’établir des états financiers prévisionnels comprenant :

  • Un compte de résultat (bénéfices futurs réalisés),
  • Un bilan (état des actifs et des passifs),
  • Un état de trésorerie (niveau de trésorerie à la fin de chaque mois avec le détail des encaissements et des décaissements).

Cet état financier prévisionnel permettra de porter une appréciation quant à la faisabilité financière du projet. Il sera généralement présenté aux banques dans le cadre de la procédure d’obtention du prêt.

Cependant, dans la pratique, on peut observer que les emprunts bancaires comprennent des échéances de remboursement qui soient trop élevés pour assurer la survie de votre entreprise, et cela malgré des bénéfices réalisés !

En effet, la génération de trésorerie d’une entreprise se calcule, dans une première approche, comme étant la somme des éléments suivants :

Capacité d’Autofinancement (CAF) = Résultat net + Charges calculés (Amortissement) – Produits calculés (reprise provisions)

Cependant, si les échéances annuelles d’emprunt sont supérieurs à la Capacité d’Autofinancement (CAF), alors la société ne peut pas assurer sa survie sans apport financier personnel ou extérieur !

Notre solution

Dans ce contexte, lors de l’acquisition d’un fond de commerce, nous vous proposons de payer le prix de deux façons :

  • Comptant : apport personnel + Emprunt
  • Crédit-vendeur : dette auprès du vendeur qui sera payé une fois l’emprunt remboursé

Ainsi, durant la durée de vie de l’emprunt, on peut définir des échéances d’emprunt qui soit compatible avec la Capacité d’Autofinancement (CAF) de la société.

Et à l’issue de l’emprunt, le vendeur commence à percevoir la seconde partie du prix de cession.

Ce dispositif comporte plusieurs avantages :

  • Faciliter l’installation des jeunes professionnels libéraux,
  • Accroitre les marges de manœuvre financière des entreprises en cas de difficulté ponctuelle et donc par conséquent, de diminuer le taux de sinistralité en matière de remboursement d’emprunt,
  • Garantir le prix du prix auprès du cédant.

Dans cette configuration, le professionnel libéral acquiert à la fin de sa carrière professionnelle le fond de commerce qu’il peut ainsi revendre dans son intégralité à la prochaine génération de professionnel libéraux.

A vos calculs et bon courage dans le cadre de l’acquisition d’un fonds libéral !