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En finir avec l’obsolescence programmée ! Changeons de modèle économique pour un mode de consommation plus durable

Nous observons dans notre vie quotidienne que les objets du quotidien sont de moins en moins durables, sous l’effet de l’obsolescence programmée, qui peut être de différentes formes techniques (appareil ne fonctionnant plus à partir d’un certain moment), mode (la succession de nouvelles collections vient rendre les anciens démodés et donc indésirables socialement).

Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, de pénurie de matières premières, des objectifs de réduction des émissions de CO2 formulés par les gouvernements, il convient de s’interroger quant aux modalités de réduction des pratiques dites d’obsolescence programmée.

Pour certains, il convient de recourir à la voie réglementaire, pour d’autres d’instaurer une taxe carbone.

Notre proposition, plus originale, consiste à proposer un nouveau modèle économique aux acteurs de l’industrie.

En effet, les industriels sont incités financièrement à recourir à l’obsolescence programmée, car leurs Chiffres d’Affaires (CA) est indexés sur les quantités vendues, par conséquent, plus les biens de consommation courante sont renouvelés régulièrement, plus les quantités vendues augmentent, et plus leurs chiffres d’affaires et leurs profits augmentent…

Notre propos n’est pas de condamnés la recherche du profit, cependant, celui-ci doit être compatible avec les objectifs de développement durable.

Pour ce faire, nous proposons d’aligner de modifier radicalement le modèle économique des acteurs de l’industrie.

La modification radicale du modèle économique des industriels – L’abonnement

L’accroissement des quantités vendues étant source de consommation de matières premières, de pollutions diverses…, notre proposition de modèle économique consiste à rendre profitable la réduction des quantités vendues.

Le moyen que nous avons identifié réside dans le passage du mode de facturation par unité vendue, à l’économie de la fonctionnalité, où le produit est disponible selon un abonnement.

Dans ce contexte, l’industriel n’a plus intérêt à fournir un produit de mauvaise qualité, car sinon, il devra le remplacer à ses frais.

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Gestion Financière

Dirigeant de PME, évitez de coûteuses erreurs lors de vos choix d’investissements !

  • Le contexte

Les dirigeants de PME sont confrontés à des décisions cruciales quant à la valeur de leur patrimoine professionnel, tels que recrutement d’un salarié supplémentaire, acquisition d’une nouvelle machine, financement de dépenses de travaux…

Il convient de souligner qu’avant d’aborder la thématique de l’investissement, il convient de cadrer la problématique de l’affectation des ressources financières.

En effet, une politique de rémunération ou de distribution de dividendes qui n’intègre pas la capacité de l’entreprise à dégager des excédents de trésorerie, conduit le dirigeant de PME à sacrifier ses investissements et donc à réduire sa compétitivité future.

  • La politique de rémunération / dividendes
  • La génération de trésorerie

La génération de trésorerie constitue un critère de choix en matière de détermination de la politique de rémunération.

Cette génération de trésorerie peut être évalué de différentes façons tels que le Free Cash-Flow (FCF), pour simplifier, il s’agit de la Capacité d’autofinancement (CAF) (résultat net comptable + dotations aux amortissements) nette des investissements.

Ces différents indicateurs figurent en lecture directe dans les comptes annuels.

Ainsi, la rémunération est directement liée à la génération de trésorerie, cependant, cette dernière peut être artificiellement majoré si les investissements consentis sont sous-évalués, ou ce qui revient au même, ne permet pas à l’entreprise de s’adapter à l’évolution de son marché.

  • La politique d’investissement

Quelques pistes peuvent être étudiées avant de consentir un investissement significatif au nom de votre société.

  • Documentation et réflexion : avez-vous documenté tel un journaliste ou un universitaire votre décision d’investissement ?

Cet investissement répond à quelles problématiques de votre entreprise ? Existe-t-il des moyens alternatifs d’atteindre cet objectif ?

  • Opportunité d’alliance : les dirigeants de PME raisonnement souvent comme s’ils étaient isolés. Cependant, pour certain projet, envisagez une alliance avec un tiers permet de partager les risques et de réaliser des économies.
  • Macro-environnement : cet investissement va-t-il dans le sens de l’évolution du secteur ? de la société ? de l’économie ?
  • Benchmarck (comparaison) : vos concurrents ont-ils opté pour le même choix que vous ? Que font les leaders de votre secteur en la matière ?

Cette logique poussée à l’extrême peut conduire au biais de conformisme.

  • Conséquences financières :
    • Le financement est-il assuré tout en gardant quelques réserves de trésorerie ?
    • L’emprunt contracté ne représente pas un trop grande part de la trésorerie générée ?
  • Les principaux biais cognitifs pouvant affecter une décision d’investissement
  • Biais de confirmation : ne rechercher que les facteurs qui vont dans votre sens
    • Biais de représentativité : porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs, d’où la nécessité de la réflexion et de la documentation qui permettent de faire émerger des arguments contradictoires qui vont enrichir la décision.
    • Illusion de corrélation : percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité.
    • Illusion de savoir
    • Biais de statu quo
    • Biais de cadrage : est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour tout conseil quant à vos projets d’investissements.

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Travail

Montée du chômage : favoriser l’adaptation des salariés par une politique de formation ciblée

La multiplication des défaillances d’entreprises fait craindre aux observateurs une montée du chômage. Par ailleurs, le rapport Draghi fait état d’un manque de productivité au sein de l’Union Européenne (UE).

Ces deux éléments conduisent à adopter une politique de formation ciblée. Le ciblage des besoins de formation serait réalisé à l’aide d’une enquête de compétence menée par les pouvoirs publics auprès des différents salariés.

Les questions posées pourraient porter sur :

  • L’utilisation et la maîtrise de l’outil informatique (sauriez-vous utiliser tel formule d’Excel ?…),
  • Culture générale du secteur d’activité : économie, réglementation…
  • Problèmes rencontrés durant vos heures de travail.

Il faudra également identifier les modes d’apprentissage et la capacité d’apprentissage.

Les formations proposées serait adaptées aux compétences de chacun et à leur mode d’apprentissage.

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Assureur : passez d’une logique de protection contre le risque à la prévention

L’exemple du risque immobilier à l’aide de la constitution d’un fonds de travaux

L’accroissement de la sinistralité relative aux catastrophes naturelles conduit les assureurs à observer une hausse de la sinistralité, et par voie de conséquence, d’appliquer une hausse de leur cotisation d’assurance.

Or, il convient de souligner que la prévention permet de diminuer la sinistralité.

En matière de risques immobiliers, la constitution d’un fonds de travaux par les particuliers, consisterait à préveler en sus de la cotisation d’assurance une quote-part qui ne serait pas un prélèvement, mais qui serait réinvestit dans des placements sans risque afin d’être mobilisable lors de la survenance d’un risque.

Il convient de noter que ce principe est d’ores et déjà applicable aux syndics de copropriété.

Ce fond de travaux serait opportun pour les raisons suivantes :

  • Pré-financement des travaux de prévention,
  • Maîtrise du risque,
  • Réduire le coût des éventuelles réparations,
    En effet, les travaux de prévention sont moins coûteux que les travaux de réparation.

Par ailleurs, la constitution d’un fonds de travaux permet aux propriétaires de logement d’assurer les dépenses d’entretien lorsque les cycles économiques sont récessifs, pour réaliser une politique économique contra-cyclique.

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Travail

Prévenir le burn out

L’accroissement des arrêts maladie dans l’ensemble des pays européens, constitue un réel problème de santé publique. Par ailleurs, la diminution de la productivité en résultant constitue un problème économique, qu’il est possible d’exprimer en termes macroéconomique (diminution du PIB…), et microéconomique (hausse du coût du travail, perte de CA…).

Plusieurs pistes peuvent être explorées :

  • Les nouvelles technologies se traduisent par une intensification du travail (accroissement du nombre de sollicitations, diminution des délais de réponse attendu…),
  • Les nouvelles méthodes de management
  • La multiplication de projet de changement (logiciel…),
  • Le raccourcissement des délais,

Dans les activités de service, un délai court permet de limiter le temps passé (et donc de réduire le coût de production), et de satisfaire le client.

Dans les activités industrielle, un délai court permet de réduire les stocks et donc le BFR (Besoin en Fonds de Roulement), autrement dit, la consommation de trésorerie.

  • Le manque de planification du travail : cela créé des problèmes d’organisation, et multiplie le risque de devoir gérer des imprévus, qui peuvent être facteur de stress.

Face aux causes précédemment identifiées, il convient de proposer des mesures de prévention :

  • Développer le concept de “mail healthyness” :

Réduire le nombre de mail envoyés et reçus.

Un nombre de mail reçus excessif pouvant être interprétés comme étant un signal de surmenage au travail. 

  • Limiter les exigences de raccourcissement des délais au strict minimum
  • Favoriser la communication assertive (ou l’affirmation de soi)

Les difficultés rencontrés durant l’activité professionnelle sont souvent non exprimées par les salariés, ce qui génère de la frustration et un manque de performance pour l’employeur.

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IA : Assurer la rémunération des producteurs de contenus via une ICO

Les modèles d’IA (Intelligence Artificielle) ont besoin de contenus pour s’exercer et accroître leur niveau de perfectionnement.

Dans le même temps, les producteurs de contenus se trouvent directement en concurrence avec les IA dans leur coeur de métier.

Par conséquent, afin d’assurer la rémunération des producteurs de contenus, il conviendrait que les développeurs des IA constituent des ICO (Initial Coin Offring) dont une partie de l’émission de jeton (token) serait réservé aux producteurs de contenus.

En effet, en l’absence de rémunération des producteurs de contenus, la production artistique, journalistique… va s’appauvrir et donc également nuire aux concepteurs d’IA.

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Travail

Insertion des travailleurs handicapés

Les travailleurs handicapés seraient 1,5 million dont 456.000 sans emploi.

Ils ont des difficultés d’insertion dans le marché de l’emploi, comme en témoigne leur taux de chômage de 12 % selon AGEFIPH.

Ils disposent en moyenne de faible diplôme.

Enfin, ils se heurtent à la méconnaissance des employeur quant à leur capacité d’intégration dans l’entreprise, et à leurs compétences.

Afin d’assurer leur intégration dans l’entreprise, plusieurs pistes pourraient être étudiées :

  • Par secteur d’activité : concevoir une fiche de poste adapté
  • Horaire allégé
  • Un employeur unique afin de créer une routine de travail
  • Leur confier un travail simple ou complexe permettant d’obtenir un résultat rapidement

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Gestion Financière

Financez votre entreprise avec une ICO (Initial Coin Offering) !

Dans le cadre du financement d’une entreprise, une ICO (Initial Coin Offering) peut constituer une alternative viable.

En effet, ce mode de financement proche du crowdfunding (financement par la foule), permet aux souscripteurs de moduler leur niveau d’engagement. En échange de numéraire, ils peuvent obtenir soit une part du capital, soit un service futur.

Sur ce sujet, je recommande la lecture du livre de Matthieu QUINIOU, Edition ENI, “Investir et se financer avec la blockchain”.

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Travail

Pouvoir d’achat : vers une approche globale des conditions de travail

La crise politique actuelle et la montée des partis populistes trouve notamment sa source dans les difficultés de pouvoir d’achat que peuvent rencontrer les Français.

Les apports et limites d’une hausse des rémunérations

Voici quelques aspects des impacts que peuvent susciter une politique d’accroissement des salaires.

  • L’accroissement soudain et massif des salaires peut présenter certains inconvénients tels que la présence d’une inflation par les coûts, une perte de compétitivité des entreprises notamment à l’exportation.
  • En revanche, une hausse des salaires peut susciter une élévation des recettes fiscales et sociales (hausse de la collecte de l’Impôt sur le Revenu, des cotisations sociales…).

Des conditions de travail qu’ils restent à améliorer

Par ailleurs, les Français peuvent se retrouver dans des situations de travail particulièrement difficile, comme en témoigne la présence de Trouble Musculo-squelettique (TMS), ou la montée du burn-out.

Afin d’assurer une prévention des risques professionnels et de limiter les conflits entre salariés et employeurs, il convient de rendre des contrôles de l’Inspection du Travail plus effectif et plus efficace.

Par exemple, dans le cadre du respect du droit à la déconnexion, un salarié pourrait déposer sur une plateforme dédié les nombreuses sollicitations qu’il peut recevoir de son employeur durant ses congés. Ou, si de tels sollicitations sont à prévoir, de formaliser ces dernières dans son contrat de travail, et de prévoir une éventuelle indemnisation (en repos).

Des modalités d’exercice de l’activité économique qu’il reste à réformer

Les stratégies des entreprises ou les modalités de leur financement peuvent conduire la Direction d’une entreprise à comprimer la masse salariale, ce qui peut se traduit par des sous-effectifs, et par conséquence de la souffrance au travail.

Les opérations de Leverage Buy-Out (LBO) (rachat par endettement), conduisent les sociétés d’exploitation, celle qui réalise l’activité économique, à remonter des dividendes ou à accorder des prêts à leur holding de détention, ce qui se traduit par la nécessité de générer un résultat net comptable significatif, réduire les investissements (et donc ne pas permettre de suffisamment préparer l’avenir) et peut fragiliser les entreprises en période de crise.

Ces opérations de LBO peuvent concerner tous types d’entreprises, de toute taille.

Quelques pistes d’amélioration

Pour limiter les effets des LBO, les pouvoirs publics ont agi notamment quant à la déductibilité fiscales des charges financières, afin de pénaliser les entreprises qui seraient en situation de sous-capitalisation.

Une autre voie qu’il convient d’aborder dans le cadre de l’amélioration de la structure financière des entreprises, concerne le développement du crédit-vendeur, mécanisme par lequel lors de l’acquisition d’une entreprise, le paiement des titres intervient de manière échelonnée (postérieurement aux échéances liées à l’emprunt bancaire).

Dans les activités industrielles, un mode de production intensif qui parfois repose sur l’obsolescence programmée, peut être contré en adoptant un modèle économique qui favorise une durée de vie plus élevé des biens, qui ainsi, créer des emplois de réparation qui peuvent être moins répétitif.

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Comment favoriser la résilience de notre pays aux évolutions du macro-environnement

Afin d’assurer l’adaptation de nos économies aux différentes mutations (écologiques, environnementales), il faut convient de stimuler les investissements de différentes natures (humain, et économique) du corps social.

Quelques principes

  • Cette hausse de l’investissement ne peut être obtenue qu’à l’aide de l’accroissement de la productivité du travail qui permet de réaffecter le temps des salariés vers des tâches plus créatives.
  • Des entreprises qui investissent en commun, au niveau de leur secteur en croissant leurs compétences avec celles d’autres secteurs

Par ailleurs, le secteur privé assurant l’essentiel de l’activité économique, il est essentiel de s’assurer un investissement soutenu de sa part pour stimuler les investissements dans les différentes thématiques qui permettent à chaque citoyen d’être capable de s’adapter aux évolutions du macro-environnement (économique, et technologique). Cependant, si l’analyse de la rentabilité des investissements sont jugés à l’aune de critères financiers, il conviendra également d’intégrer d’autres paramètres qui sont liés aux exigences de la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale).

Cependant, si les entreprises sont un vecteur essentiel de l’adaptation d’un pays aux enjeux, il convient de ne pas omettre que leurs investissements doivent également être réalisés en commun, afin de faire évoluer les pratiques sectorielles et ainsi, obtenir un impact plus fort.

Le tableau de bord des défis

Pour chaque défis identifiés par chaque pays, il convient de les quantifier selon les thématiques suivantes :

  • Cognitive : sondage population (niveau de sensibilité à l’importance du sujet, niveau de connaissance…), décideurs,
  • Politique : environnement réglementaire
  • Economique : niveau d’investissement financier
  • Science :
  • Matériel, infrastructure :

Le tableau de bord des défis permet de constituer un bilan qui peut ensuite être tranformé en plan d’action en matière de politique industrielle.

Comment résister aux évolutions du macro-environnement ?

  • RH : développer les opportunité d’apprentissage par la constitution de réseau sociaux d’apprentissage, de temps de formation,
  • Economique : développer la coopération entre compétences complémentaires à l’aide de réseau de chef d’entreprise
  • Ecologie : stratégie décarbonation,

(a) Diagnostic

Coût supportable par secteur d’activité ; capacité d’investissement du secteur

(b) Changement de modèle économique pour se diriger vers l’économie de la fonctionnalité : impact sur le mode de production, l’organisation du travail

(c) Organiser le financement de la transition à l’aide d’une règlementation prospective