Les bâtiments font l’objet d’un classement selon leur performance énergétique. Afin de réaliser des économies d’énergie, il faudrait obliger / inciter les propriétaires des logements les plus énergivores à réaliser les investissements nécessaires à l’isolation…
Ces investissements serait rentable sous la forme d’économie d’énergie (diminution de la facture d’électricité et/ou de gaz…).
Le financement de ces investissements reposerait soit sur un apport comptant, soit sur un emprunt à long terme (30 ans) qui permet d’assurer que les économies réalisées en matière d’énergie soit équivalente aux échéances de l’emprunt.
Les investissements obligatoires prioritaires seraient réalisés dans les territoires où le chômage est le plus élevé, afin de favoriser la création d’emploi.
Ce modèle permet d’éviter des dépenses fiscales de la part des Etats, de stimuler les investissements dans la transition énergétique, et d’accroître le confort des logements.
Par ailleurs, d’après le rapport Draghi relatif à la compétitivité européenne, une faible part des ressources de l’UE est affecté aux investissements liés à la décarbonnation au sein des industries à forte intensité énergétique. Ainsi, le modèle présenté ci-dessus pourrait leur être appliqué avec quelques amendements quant aux modalités.
Ce prêt a des conditions préférentielles permet de limiter le désavantage compétitif lié à la taxation du CO2 qui est en vigueur au sein de l’Union Européenne (UE), en réduisant les efforts financiers réalisés à court terme, et en augmentant la rentabilité de cet investissement.
Le prêt pourrait être conditionné à certaines exigences en matière de gouvernance des entreprises, tels que la géographie de la détention du capital social…