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Gestion Financière

Dirigeants de PME, expert-comptable : Adoptez le reporting financier !

A un certain stade de leur croissance, les entreprises peuvent avoir besoin d’un suivi financier régulier (mensuel, trimestriel, semestriel).

De plus, le contexte économique actuel se caractérise par une inflation élevée, qui peut rogner la marge, et créer de mauvaises surprises lors de la remise du bilan comptable de fin d’année.

Pour les entreprises qui se font accompagner par un expert-comptable, ce reporting financier peut être source de coût.

Cependant, il existe plusieurs possibilités de limiter le coût financier de ce reporting et d’en tirer un maximum de bénéfice !

L’avantage du dirigeant d’entreprise

  • Eviter les mauvaises surprises de fin d’année

Un solde d’Impôt sur les sociétés (IS) à payer significatif à la suite d’une performance plus élevée que prévue, un taux de marge très faible par rapport aux années précédentes…

  • Se rassurer quant à la bonne performance de l’entreprise

« Les chiffres ne mentent jamais », n’est-ce pas ?

Par conséquent, la réception d’un compte-rendu financier nous indiquant que l’entreprise est en bonne voie, ne peut que rassurer le dirigeant d’entreprise.

  • Analyse au quotidien de l’impact de sa politique tarifaire sur la marge, sur le résultat de l’année
  • Faciliter la préparation d’un budget, et des états financiers prévisionnels dans le cadre d’une demande de financement bancaire, ou de financement externe.

Plusieurs types de reporting

  • Elaborée sur une base régulière

Dans ce type de reporting, le comptable s’assure qu’aucune charge n’a été omise à l’aide de l’analyse des dettes fournisseurs, des créances clients.

Par ailleurs, il comptabilise des écritures dites d’abonnement. Par exemple, une taxe qui est payée une fois par an, génère des écritures mensuelles à l’aide d’un prorata.

Ce type de reporting est plus précis, mais plus coûteux à produire.

  • Données partielles mais essentielles

Le comptable peut ensuite comptabiliser les écritures de situation intermédiaire qui relèvent uniquement des achats de marchandises, de sous-traitance, afin de communiquer une marge brute, et un taux de marge brute de manière régulière.

Cette méthode ressemble à la méthode précédente, cependant, elle n’est pas exhaustive puisqu’elle n’analyse pas les frais généraux, les impôts et taxes… Ainsi, elle est forcément moins coûteuse.

Cependant, le caractère non exhaustif présente un intérêt mineur puisque, la masse salariale, les frais généraux, et les impôts sont relativement constants dans la majorité des cas. Ainsi, si ces indicateurs ne font pas l’objet d’un suivi, ce n’est pas préoccupant.

En revanche, le taux de marge brute, ou la « marge » réalisée une fois déduite les opérations de sous-traitance sont d’un intérêt vital pour l’entrepreneur.

L’avantage pour le cabinet comptable

  • Valoriser les données comptables produites par ses collaborateurs,
  • Eviter un perception négative de la clientèle qui pourrait considérer qu’elle manque de conseil, qu’elle n’est pas accompagnée…,
  • Accroitre les compétences de ses collaborateurs en les formant à de nouvelles techniques de production de données comptables justifiés tout en étant moins précis que lors de l’établissement de la liasse fiscale,
  • Augmenter le panier moyen du cabinet en proposant des services additionnels,
  • Préparer les clients en expertise comptable à acheter des prévisionnels de trésorerie, de résultat…

Le principal frein du cabinet comptable réside dans le manque de disponibilités de ces collaborateurs qui sont fortement occupés par les obligations fiscales et sociales mensuelles.

Ainsi, le cabinet comptable devra se structurer afin de permettre  ses collaborateurs de déléguer un maximum de tâches à des assistants afin de n’avoir qu’à contrôler la cohérence d’ensemble des données qui seront présentées aux clients.

Si vous avez des questions, contactez nous : contact@infofin.fr