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Gestion Financière

Dirigeant de PME, luttez efficacement contre la fraude !

Dirigeant de PME, sachez que la fraude concerne un grand nombre d’entreprises française et qu’elle peut parfois avoir de conséquences fatales ! On peut penser à ce titre à l’arnaque au président qui a pu entrainer des faillites d’entreprises.

Pour se prémunir de telles déconvenues, il convient d’adopter quelques principes de bases, qui peuvent parfois être fastidieux au quotidien, mais qu’il est possible d’ajuster en fonction de votre charge de travail du moment.

Trésorerie

  • Consulter régulièrement le relevé bancaire afin d’identifier des opérations non sollicitées

Cette méthode permet également de « connaître » sa trésorerie, c’est-à-dire d’être capable de chiffrer avec un ordre de grandeur les encaissements et les décaissements, et ainsi se forger une première impression quant à l’état de santé financière de l’entreprise.

  • Vérifier les rapprochements bancaires mensuels entre la comptabilité et le relevé bancaire

Il s’agit notamment de vérifier que l’intégralité de l’encaissement figurant dans le relevé bancaire a été correctement reporté, et que les décaissements sont parvenus à des fournisseurs identifiés et autorisés par vos soins.

Achats

Apposer des bons à payer sur les factures d’achats

Vérifier que les contrôles de base soient bien réalisés par vos équipes

Bon de livraison (BL) cohérent avec la facture d’achat

Présence d’un Bon de Réception (BR) des quantités livrées

  • Vérifier que votre cabinet d’expertise comptable réalise une ventilation des comptes comptables permettant de suivre l’évolution des charges dans le temps

    Par exemple, lors de la lecture du compte de résultat, il faut demander à votre cabinet comptable de distinguer les flux de la manière la plus précise possible, tout étant synthétique.

  • Ventes

Opérer un contrôle de la facturation des clients, par la tenue du fichier de facturation.

Si vous souhaitez de l’aide pour réaliser certains contrôles, obtenir un conseil, ou une réponse à vos questions, n’hésitez pas à nous solliciter à l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

A vos contrôles et bon courage dans le cadre de la gestion de votre entreprise !

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Professionnels libéraux acquéreur de fonds libéraux, optez pour le crédit-vendeur !

Un certain nombre de professionnel libéraux doivent faire l’acquisition d’un fonds libéral d’une valeur généralement conséquente, par le biais d’un emprunt bancaire significatif.

Tout d’abord, comme dans toute société commerciale, afin d’évaluer la faisabilité du projet, il convient d’établir des états financiers prévisionnels comprenant :

  • Un compte de résultat (bénéfices futurs réalisés),
  • Un bilan (état des actifs et des passifs),
  • Un état de trésorerie (niveau de trésorerie à la fin de chaque mois avec le détail des encaissements et des décaissements).

Cet état financier prévisionnel permettra de porter une appréciation quant à la faisabilité financière du projet. Il sera généralement présenté aux banques dans le cadre de la procédure d’obtention du prêt.

Cependant, dans la pratique, on peut observer que les emprunts bancaires comprennent des échéances de remboursement qui soient trop élevés pour assurer la survie de votre entreprise, et cela malgré des bénéfices réalisés !

En effet, la génération de trésorerie d’une entreprise se calcule, dans une première approche, comme étant la somme des éléments suivants :

Capacité d’Autofinancement (CAF) = Résultat net + Charges calculés (Amortissement) – Produits calculés (reprise provisions)

Cependant, si les échéances annuelles d’emprunt sont supérieurs à la Capacité d’Autofinancement (CAF), alors la société ne peut pas assurer sa survie sans apport financier personnel ou extérieur !

Notre solution

Dans ce contexte, lors de l’acquisition d’un fond de commerce, nous vous proposons de payer le prix de deux façons :

  • Comptant : apport personnel + Emprunt
  • Crédit-vendeur : dette auprès du vendeur qui sera payé une fois l’emprunt remboursé

Ainsi, durant la durée de vie de l’emprunt, on peut définir des échéances d’emprunt qui soit compatible avec la Capacité d’Autofinancement (CAF) de la société.

Et à l’issue de l’emprunt, le vendeur commence à percevoir la seconde partie du prix de cession.

Ce dispositif comporte plusieurs avantages :

  • Faciliter l’installation des jeunes professionnels libéraux,
  • Accroitre les marges de manœuvre financière des entreprises en cas de difficulté ponctuelle et donc par conséquent, de diminuer le taux de sinistralité en matière de remboursement d’emprunt,
  • Garantir le prix du prix auprès du cédant.

Dans cette configuration, le professionnel libéral acquiert à la fin de sa carrière professionnelle le fond de commerce qu’il peut ainsi revendre dans son intégralité à la prochaine génération de professionnel libéraux.

A vos calculs et bon courage dans le cadre de l’acquisition d’un fonds libéral !

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Professions libérales – Anticipez vos soldes d’IR et de cotisations sociales!

Bien que disposant de revenus souvent confortables, la difficulté des professions libérales résident souvent dans la gestion de leur finance personnelle, car la trésorerie générée par leur activité ne reflète pas toujours leur enrichissement réel.

En effet, les soldes d’Impôts sur le Revenu (IR), de cotisations sociales URSSAF, et de TVA peuvent être significatif, et parfois non anticipée par les professionnels libéraux.

Pour éviter toute mauvaise surprise, les professionnels libéraux et leur cabinet d’expertise comptable doivent apprendre à travailler ensemble.

Pour sa part, le professionnel libéral doit communiquer régulièrement ses documents comptables, et le cabinet comptable doit en assurer le traitement régulier des documents comptables, et organiser la communication d’informations pertinentes auprès de son client.

Afin d’éviter toute mauvaise surprise, les professionnels libéraux peuvent demander à leur cabinet d’expertise comptable les informations suivantes :

Déclaration TVA annuelle : Simulation du solde à payer avant la fin de l’année

Pour les professionnels assujettis au régime simplifié en matière de TVA, il est tout à fait possible de demander durant le mois de novembre-décembre de l’année en cours, quel sera le solde du montant à payer en matière de TVA.

Si le professionnel libéral recours à un cabinet comptable low cost, il est tout à fait possible de calculer le solde de la TVA à payer à partir des informations suivantes :

  • TVA collectée : Extraction du compte Banque à la colonne Débit qui retrace les encaissements

A l’aide de la formule SOMME d’Excel, le professionnel obtient l’encaissement total auquel il doit retrancher la TVA à l’aide de la formule suivante :

Encaissements TTC /1,2 = Encaissements Hors Taxes (HT)

TVA collectée = Encaissements Hors Taxes (HT) x 0,20

  • TVA déductible : Extraction du compte Banque à la colonne Crédit qui retrace les décaissements

La TVA déductible est plus complexe à calculer car certains décaissements ne sont pas soumis à TVA, cependant, ils sont dans la majeure partie des cas, facile à identifier.

En effet, la plupart des décaissements non soumis à TVA des professionnels libéraux sont les suivants : URSSAF, DGFIP, prélèvements personnels…

Cotisations sociales : Simulation du solde à payer avant la fin de l’année

A l’aide des calculs précédents, on peut estimer le résultat généré durant l’année en faisant la différence entre les encaissements (colonne Débit du compte Banque) et les décaissements (colonne Crédit du compte Banque).

Une fois le résultat prévisionnel obtenu, il convient d’appliquer le taux de cotisations sociales au résultat obtenu.

Une fois les cotisations sociales calculée, il convient de soustraire les acomptes perçus durant l’année civile pour obtenir le solde à payer.

Les formules sont les suivantes :

Résultat prévisionnel = Encaissements – Décaissements

Tous les décaissements ne sont pas à prendre en compte.

Décaissements = Tout sauf TVA, et prélèvement personnel (compte 108)

A l’aide du revenu prévisionnel, on peut également obtenir la valeur des acomptes à payer durant l’année civile suivante.

Pour évaluer les acomptes de cotisations sociales de l’année suivante, il convient d’appliquer au résultat prévisionnel de l’année en cours, le taux de cotisations sociales divisé par la périodicité de paiement (mensuelle (x12), trimestrielle (x4)).

Cet article est valable pour les professionnels libéraux soumis au régime fiscal des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), cependant, il peut être utilisé par les professionnels soumis au régime Bénéfice Industriel et Commerciaux (BIC), dans la mesure où, dans la majeure partie des cas, la comptabilité d’engagement ne comporte que peu de différence par rapport au résultat issu de la trésorerie.

Si vous souhaitez de l’aide pour réaliser les calculs, obtenir un conseil, ou une réponse à vos questions, n’hésitez pas à nous solliciter à l’adresse mail suivante : contact@infofin.fr

Bonne lecture et à vos tableaux !