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Comprendre le bilan de son entreprise !

La lecture du bilan comptable peut sembler obscure aux non-spécialistes, cependant, ce document peut récèle de nombreuses informations quant à l’état de santé de votre entreprise.

Le bilan comptable et le compte de résultat peut permettre :

  • L’analyse des performances de l’entreprise
  • L’anticipation de difficulté de trésorerie
  • L’analyse du risque de perte
  • D’évaluer la capacité d’emprunt

L’analyse des performances

A partir des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), on peut obtenir les ratios suivants :

Il est fortement recommandé de comparer les ratios de votre entreprise avec ceux du secteur.

  • La Valeur Ajoutée (VA)

Cet indicateur représente la création de valeur générée par l’entreprise.

Ce que l’entreprise a ajouté comme valeur économique aux biens et services acquis et qui sont directement rattachés à son activité.

L’évolution de la valeur ajoutée peut être liée à la dégradation du taux de marge, à un accroissement du recours à la sous-traitance.

De cet indicateur, on peut en tirer un ratio de productivité du personnel tel que :

Valeur Ajoutée divisé par Effectif

  • L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)

Valeur Ajoutée – Impôts – Charges de personnel

L’EBE est un indicateur qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer un revenu. Cependant, cet indicateur est supposé neutre puisqu’il n’est pas influencé par la politique d’amortissement des actifs.

Il apparait comme étant particulièrement utile dans les secteurs d’activité mobilisant peu de capital.

  • Le Résultat d’Exploitation (RE)

EBE – Dotations aux amortissements des actifs

Comme l’EBE, le résultat d’exploitation mesure la création de valeur de l’entreprise grâce à son activité, indépendamment de sa structure financière qui sera retracée dans le résultat financier.

L’anticipation de difficulté de trésorerie

Le bilan fonctionnel qui comporte quelques différences avec le bilan tel qu’il est présenté usuellement permet de comprendre et d’anticiper les besoins de trésorerie de l’entreprise.

Tout d’abord, étudions la structure financière de l’entreprise à l’aide du “haut de bilan” en obtenant le Fonds de Roulement Net Global (FRNG).

Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables

En synthèse, le FRNG représente la trésorerie disponible pour couvrir le Besoin de Fonds de Roulement (BFR), ou en d’autres termes, la trésorerie qui permet à l’entreprise de financer ces créances clients, et ces stocks.

Un FRNG largement positif signifie également que l’entreprise peut investir.

Pour le dirigeant d’entreprise, le FRNG doit rester positif, car ce FRNG ne constitue pas la trésorerie de l’entreprise, il doit ensuite être utilisé pour financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).

Besoin en Fonds de Roulement = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs

L’analyse du risque de perte

L’analyse du risque de perte consiste principalement à obtenir le seuil de rentabilité à partir de la détermination des charges fixes.

Pour mémoire, le seuil de rentabilité se définit comme suit :

SR = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable

A la lecture du compte de résultat détaillé, il convient d’isoler les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité tel que le loyer, les assurances, les coûts administratifs…

Evaluation de sa capacité d’emprunt

La capacité d’emprunt est obtenue à l’aide de la capacité d’autofinancement. Il s’agit du principal critère utilisé par les établissements financiers.

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Gestion Financière

Entreprise en forte croissance – Sachez vous vendre auprès des investisseurs !

Les entreprises en forte croissance et qui présentent un fort potentiel de croissance sont convoitées par les fonds d’investissement.

Cependant, la rencontre entre l’univers de la PME qui ne disposent pas forcément des mêmes standarts de qualité que les grands groupes en termes de reporting, de suivi de trésorerie, et de contrôle interne (formalisation des bons à payer, séparation des fonctions du cycle trésorerie…) et les exigences posées par les fonds d’investissement qui sont plutôt allignés sur les standarts de qualité des grands groupes, peuvent parfois conduire à des problèmes de communication qui peuvent être préjudiciable à la bonne exécution des opérations, voire à la réussite d’un projet d’investissement.

Afin de préparer la PME aux différents audits menés par les fonds d’investissement, quelques bonnes pratiques sont à mettre en oeuvre avant même l’engagement des pourparlers.

Aspect comptable et financier :

  • Description des dispositifs de contrôle interne mit en oeuvre dans l’entité (manuel de procédure comptable intégrant la Piste d’Audit Fiable (PAF) ; rapport d’audit relatif aux systèmes d’information, aux procédures Achats, Trésorerie)
  • Formaliser une politique de gestion des risques : Identification des risques, politique mise en oeuvre pour les maitriser, coût des assurances ;
  • Recensement des contrats applicables dans l’entreprise : clients, fournisseurs, banque ;
  • Etablir un reporting financier : budget, indicateurs de gestion clés (Key Performance Indicators) ;
  • Etablir un tableau de flux de trésorerie en identifiant les flux de trésorerie d’exploitation, d’investissement, et de financement ;

Aspect Ressources Humaines :

  • Concevoir un organigramme ;
  • Lister les CV des différents collaborateurs ;
  • Réunir les bilans de compétences des principaux collaborateurs de l’entreprise ;
  • Réunir les comptes-rendus des entretiens individuels ;
  • Etablir un budget de la masse salariale ;
  • Etablir des indicateurs de contrôle de gestion : Expliquer la variation de la masse salariale à l’aide de l’effectif, et des hausses de salaires ;
  • Définir une polique de rémunération ;
  • Formaliser un plan de formation.

Aspect Recherche & Développement :

  • Crédit d’impôt Recherche (CIR) : Préparer les rapports techniques des experts ;
  • Lister les brevets ;
  • Lister les projets de R&D ;
  • Etablir un budget R&D.

Aspect Exploitation :

  • Formalisation des processus de production ;
  • Créer un guide de formation interne ;
  • Rapport d’incident ;
  • Rapport de qualité.

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Stratégie d'entreprise - stratégie sectorielle

Professions libérales – Transformer sa gestion des temps passés !

Traditionnellement, les honoraires des professions libérales (avocat, expert-comptable…) sont fixés en fonction du temps passés sur le dossier de leur client.

Cependant, il existe des situations où il peut être intéressant de se départir de cette logique.

Tout d’abord, consacrer du temps à une thématique, à une problématique d’un client permet de créer des outils permettant soit d’accroître la productivité dans le traitement des dossiers, soit d’améliorer l’expérience client.

Par ailleurs, certains collaborateurs peuvent trouver l’occasion de développer des thématiques qui leur sont chères, ce qui permet de valoriser la diversité des missions proposées, et d’accroître la marque employeur.

Ensuite, l’investissement dans un outil de production plus fiable peut réduire le stress qui s’exerce sur les collaborateurs quant à la qualité des travaux rendus, et ainsi améliorer leurs conditions de travail et de manière indirrecte l’expérience client.

On pourrait alors s’interroger quant à l’absence de prise en compte de ces effets par les professions libérales.

Plusieurs raisons existent pour expliquer le faible investissement des professions libérales.

Premièrement, les coûts cachés liés à un manque de productivité ne sont pas identifiés directement en comptabilité. Ils sont donc d’une certaine manière invisibilisés.

Deuxièmement, les investissements ne sont pas valorisés financièrement, ils n’ont pas d’existence comptable, puisqu’ils ne sont même pas considéré comme un investissement incorporel.

Une fois convaincu d’adopter une autre logique de gestion des temps passés par ses collaborateurs, la question du choix des thématiques qui feront l’objet de l’investissement s’impose.

On peut répondre à cela, en choissant les thématiques en fonction des critères suivants :

  • Les goûts, et les affinités des collaborateurs,
  • Les tendances du marché (croissance de l’intérêt pour une thématique…),
  • Les compétences des collaborateurs.

Cette manière différente de concevoir la gestion des temps passés se traduit par des investissements en personnel qui sont rentabilisés par l’accroissement du portefeuille de clients sans acquisition à des prix très élevé, et financés par emprunt.

Pour tout complément d’informations, nous pouvons établir, à votre demande, un bilan temporel. Il suffit pour cela d’adresser un commentaire dans l’article.

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Gestion Financière

Gérer sa trésorerie grâce à la comptabilité !

Pour bien gérer votre entreprise et bénéficier des données comptables, il faut être en capacité de faire le lien entre la comptabilité et la trésorerie.

Le tableau suivant peut vous éclairer quant aux liens qui unisent le résultat net comptable et les flux de trésorerie d’exploitation.

Ensuite, pour comprendre la variation de la trésorerie, il convient de retrancher aux flux de trésorerie d’exploitation, les investissements engagés durant l’exercice.

  • Amélioration du résultat net comptable

L’augmentation du résultat net comptable peut s’obtenir par : la croissance du chiffre d’affaires, l’amélioration du taux de marge.

  • Amélioration du niveau de Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

Créances clients :

  • Diminuer les délais de paiements
  • Etablir une facturation à chaque étape du livrable (acompte à l’avancement, lors de la livraison d’un prototype…)

Les commerciaux qui sont rémunérés aux ventes générés ont parfois tendance à “pousser” les ventes de manière à accroitre le montant de leurs commissions. Cependant, il faut leur faire comprendre que l’allongement des délais de paiements peut conduire l’entreprise à des difficultés de trésorerie, notamment à l’aide d’une courbe de cash, présenté plus bas.

Dettes fournisseurs :

  • Augmenter les délais de paiement, ce qui est rarement accordé
  • Acheter à flux tendus ce qui requiert une excellente gestion des achats et des stocks

La courbe de cash :

La courbe de cash, un outil pour comprendre les implications des décisions opérationnelles sur la trésorerie

Pour comprendre les implications d’un nouveau contrat, d’une politique tarifaire, il convient de dresser un budget de trésorerie qui consiste à évaluer les encaissements et les décaissements prévisionnels sur une période donnée.

L’évolution de la trésorerie qui en résulte peut faire l’objet d’un graphique qui est nommé “courbe de cash”.

Cette “courbe de cash” est obtenue en représentant l’évolution de la trésorerie dans le temps, en fonction de différents paramétres (facturation d’un acompte…). Ainsi, on peut évaluer l’effet de différentes pratiques de l’entreprise quant au niveau de la trésorerie.

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Gestion Financière

Gérer sa PME grâce à la comptabilité !

Executive summary : The manager of SME doesn’t have constant reporting like in big companies. To solve this problem, accountants should open the accounting data, which leads to adapt the accounting software, chart of accounts to increase their economic relevance, and real time accounting. The use of fast closing to produce intermediary financial statement is a part of the solution.

Dans la majorité des PME, les données financières et comptables restent inaccessible tout au long de l’année.
Elles peuvent être accessible au prix d’un reporting interne fait à l’aide d’Excel et d’un surcroit de travail.

Pour épargner au dirigeant d’entreprise ce reporting, les cabinets comptables devraient mettre en oeuvre :

  • Des stratégies d’ouverture des données comptables, et
  • Des techniques automatisées d’établissement de situation intermédiaire (fast closing) permettant de diminuer le coût d’une situation intermédiaire et de rendre son recours plus répendu.

Les stratégies d’ouverture des données créées de nouvelles contraintes pour les cabinets comptables, notamment en termes :

  • de logiciel comptable,
  • de plan comptable (ou plan de comptes),
  • de traitement de l’information.

Le logiciel comptable employé devra supporter une interface collaborateur et une interface client.
Dans ce système, seul le collaborateur pourra modifier les écritures comptables, en revanche, le client pourra émettre des propositions de réimputation d’un nombre limité afin de ne pas accroître le temps passé et donc le coût de production de la comptabilité, ainsi que les honoraires correspondants.

Le plan comptable devra au préalable être co-produit avec le client, afin que les imputations comptables soient à la fois conforme aux prescriptions du Plan Comptable Général (PCG), et qu’elles aient une signification économique, permettant de produire des indicateurs pertinents.

Enfin, en matière de traitement de l’information, les clients des cabinets deviendront de plus en plus friand d’une information en temps réel, ce qui implique une actualisation constante des flux comptables, y comprit pendant la période fiscale.

Sur le plan des techniques efficaces de production de situation intermédiaire, le recours au fast closing sera encouragé afin de limiter le coût d’établissement de la situation, et donc de limiter l’impact d’un reporting régulier sur le budget global accordé à la comptabilité.