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Gestion Financière

Comptabilité et stratégie de croissance. Et pourquoi pas le growth hacking !

Les états financiers et les outils d’analyse financière tel qu’ils sont présentés conduisent les dirigeants d’entreprise à mener des stratégies de croissance sous-optimale.

L’origine de cette défaillance réside dans la focalisation des analystes financiers et des dirigeants quant au résultat net.

En effet, la valorisation des entreprises est établie en fonction des flux de trésorerie générés par l’exploitation. Ces flux de trésorerie sont calculés en partant du résultat net, auquel on applique certains retraitements.

Or, une stratégie de croissance ambitieuse est coûteuse à court terme, par conséquent, lors de l’étude des choix d’investissement de l’entreprise, il convient d’apprécier l’accroissement du patrimoine de l’entreprise à l’aide du résultat net, mais également des actifs incorporels qui ont été créé par celle-ci (valorisation des nouveaux clients, des nouveaux savoirs-faire constitutifs de futurs avantages concurrentiels).

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Le bon comptable

Comment bien gérer sa période fiscale ?

La période fiscale, est un moment difficile à gérer dans la carrière de toute l’équipe d’un cabinet d’expertise comptable, depuis l’associé jusqu’au collaborateur. Elle est pourtant l’un des moments critiques dans la vie d’un cabinet d’expertise comptable, puisque c’est à ce moment que le client peut porter un jugement sur la qualité de travail du Cabinet.

Il existe pourtant des stratégies pour mener à bien cette phase critique.

Tout d’abord, il parait essentiel de travailler en équipe, ce qui implique que la tenue comptable soit réalisée par un assistant (qui peut être en apprentissage), et que la révision permettant de finaliser les comptes et l’établissement de la liasse fiscale soit établie par un collaborateur plus expérimentée.

L’expérience de travailler en équipe peut sembler difficile pour certains collaborateurs qui n’ont pas forcément les capacités pour encadrer une autre personne. Dans ce cas, le collaborateur doit être accompagné par sa Direction, afin qu’il puisse être en capacité d’être épaulé par un des assistants du Cabinet.

Il doit être proposé au collaborateur de se faire assister sur un dossier de son choix, qui soit si possible de petite taille, afin de faciliter le contrôle des écritures comptables saisies par l’assistant.

A l’usage, le collaborateur d’apercevra qu’avec l’aide d’un assistant, il pourra mener de front plusieurs dossiers en une seule journée, ce qui est beaucoup plus difficile lorsqu’on travaille seul.

Ensuite, le collaborateur doit disposer d’un état d’avancement de ses obligations fiscales actualisé, afin de faciliter l’organisation de son travail et celui de son équipe. Autrement dit, un collaborateur qui dispose d’un état d’avancement complet, peut facilement déléguer une partie de son travail à un assistant, ce qui est plus délicat lorsque cet état d’avancement est défaillant. En cas de défaillance de cet état d’avancement, l’assistant peut se révéler plus chronophage à encadrer par la collaborateur.

Par ailleurs, il faut affecter à ses collaborateurs un portefeuille diversifié, en terme de caractéristiques, et de taille de dossiers. En effet, un portefeuille uniquement composé de comptabilité de trésorerie (BNC, SCI…) sera rapidement finalisé par un collaborateur, alors qu’un l’inverse un portefeuille composé de société de taille importante, pourra être difficilement gérable pour le collaborateur.

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Réformer les concepts comptables pour une meilleure comptabilité !

Les théories et les concepts comptables que nous utilisons usuellement ont été créés durant le XIXème siècle.

Par exemple, la théorie du bilan a été énoncée par Emile Dumarchey (XIX), les tableaux de flux de trésorerie sont nés dans les années 70…

Par ailleurs, le livre “The end of accounting and the Path forward for investors and managers” écrit par Baruv Lev, nous fait prendre conscience de l’absence de mutation des modalités de représentation comptable de l’entreprise, et plus particulièrement de l’absence de prise en compte des nouveaux modèles économiques issus de l’économie numérique (coût marginal zéro…).

Dans ce contexte, nous nous proposons de mener une revue critique des concepts comptables, afin de les rendre plus adapté au modèle économique contemporain, suscité par l’économie numérique.

Certaines explications des concepts comptables sont issues du livre Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, D. Bensadon, N. Paquin, B. Touchelay (dir.) Edition Septentrion.

  • Le capital et les capitaux propres

La notion de capitaux propres a dès son origine eu pour objet de protéger les créanciers de l’entreprise et durant le XIXème siècle, leurs actionnaires, lorsque sous l’effet de l’industrialisation, les entreprises ont été conduite à faire appel public à l’épargner afin de financer leurs investissements.

C’est pour ces raisons que le législateur a retenu le principe de l’intangibilité du capital social.

C’est le Plan Comptable Général de 1982 qui impose la notion de capitaux propres, à partir de la définition de la situation nette définie par Dumarchey.

Pour mémoire : Situation nette = Actif – Passif

Notre proposition consiste à faire apparaitre la situation potentielle, définie par Dumarchey comme étant les variations de la situation nette suscité par le mode d’évaluation (valeur de marché) des actifs à l’inventaire. Ainsi, l’évaluation d’actif à leur valeur de marché, peut conduire à modifier la situation nette, puisque les actifs sont inscrits à leur coût historique.

Il s’agit de faire apparaitre le goodwill généré par la création d’actif immatériel (détention de données clients, prospects, acquisition de nouvelles connaissances et compétences…).

Ce goodwill sera évalué à l’aide d’indicateurs commerciaux.

Chaque donnée de prospect et de client rapporte à l’entreprise :

la population totale x le taux de conversion x panier moyen

Ensuite, il nous apparait judicieux de faire apparaitre les apports potentiel en capital social, en d’autres termes les futures levées de fonds, en fonction de l’atteinte des objectifs de développement définis par les capitals-risqueurs.

Ces futures levées de fonds peuvent être évaluées de différentes façons :

  • Potentiel de croissance suite à la commercialisation d’une innovation
  • Montant levables pour les acteurs du secteur dans le cadre de la stratégie sectorielle
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La comptabilité, une datavisualisation utile au dirigeant d’entreprise !

Executive summary : In order to make accounting more relevant, we think that datavisualization can help.

Les experts-comptables et leurs collaborateurs peuvent constater que leurs clients, dirigeants de PME, n’ont pas une compréhension exhaustive des états financiers (bilan, compte de résultat, annexe) qui leur sont présentés.

Or, les états financiers peuvent être riche d’enseignements qui peuvent être mobilisés lors de la définition de la stratégie de l’entreprise, et pour gérer l’entreprise au quotidien.

Par ailleurs, si on considère que l’entreprise a besoin de capitaux extérieurs, notamment ceux lié au crowdfunding (financement participatif), pour assurer son développement, il convient d’améliorer l’efficacité de sa communication financière (voir l’article « La communication financière au service du développement de votre entreprise »).

Qu’est ce que la datavisualisation ?

La datavisualisation sert à présenter rapidement et de manière intelligible un ensemble de données. Elle se distingue de l’infographie par son mode de production. L’infographie est intégralement produite par l’Homme, alors que la datavisualisation consiste à mettre en forme des données à l’aide d’algorithmes.

Qu’est ce qu’une bonne data visualisation ?

Une bonne datavisualisation rend l’information lisible et accessible au public. Elle est porteuse de sens, et elle interpelle le public.

Quels sont les apports de la datavisualisation à la comptabilité ?

  • Améliorer la compréhension des états financiers par les dirigeants, et les potentiels investisseurs,
  • Identifier des relations, des corrélations entre des données internes de toutes natures (Ressources Humaines, Mercatique (marketing), Recherche & Développement (R&D)…), et les agrégats financiers (chiffre d’affaires, résultat net, goodwill…),
  • Améliorer la précision des états financiers prévisionnels.

Comment la comptabilité peut pleinement bénéficier de la datavisualisation ?

Tout d’abord, il convient d’intégrer le fait que la représentation comptable de l’entreprise, doit être plus large que les états financiers tel qu’ils sont présentés. Il convient de les enrichir de données extra-financières tel que RH, R&D…

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Gestion Financière

Profiter au mieux de votre cabinet d’expertise comptable !

Executive summary : To benefit from your Chartered Accountant service’s, you need to choose an accountant who can follow your company needs during all its life time. Besides, you must give them at a regular pace your accounting document, and require at least an annual synthesis of your company’s financial health.

Les dirigeants de PME peuvent estimer que leur cabinet d’expertise comptable ne se montrent pas assez proche de leurs besoins.

Afin de mieux organiser le dialogue entre les cabinets d’expertise comptable et leurs clients, nous proposons une série de recommandations.

  • La diversité des missions proposées par un cabinet d’expertise comptable constitue un indice quant à la qualité de son équipe de direction et de ses collaborateurs,

Les cabinets d’expertise comptable proposent des missions traditionnelles tels que la présentation des comptes, l’établissement des déclarations fiscales courantes (TVA, IS…) et de fin d’année (Impôt sur le Revenu…).

Cependant, les cabinets d’expertise comptable peuvent étendre leurs missions avec par exemple des missions d’évaluation d’entreprise, d’états financiers prévisionnels, d’audit contractuel…

  • La communication des documents justifiant les encaissements et les décaissements permet de limiter les risques fiscaux liés à votre entreprise et de maîtriser le budget des honoraires comptables

La principale contrainte qui s’exerce sur le collaborateur en cabinet d’expertise comptable réside dans sa capacité à produire les états financiers (bilan, compte de résultat, annexe) de votre société, en début d’année civile, durant une période nommée “période fiscale”. La période de production du bilan est crutiale dans la relation entre le collobarateur et son client. En effet, lors de la finalisation de la comptabilité de l’année précédente (l’année 2021 par exemple), le collaborateur peut être conduit à émettre une liste de document à produire qui peut être longue.

Pour éviter ces désagréments, le dirigeant d’entreprise doit s’assurer au quotidien de délivrer les documents comptables qui justifie les encaissements et les décaissements figurant sur le relevé bancaire. En effet, il faut savoir que c’est le document qui constitue le support de travail du comptable.

Par ailleurs, la délivrance de tous les documents comptables assure au dirigeant d’entreprise que le comptable a déduit l’intégralité de la TVA applicable aux achats réalisés par l’entreprise.

Enfin, la quasi-exhaustivité des documents comptables communiqué régulièrement au comptable permet de faciliter la production des comptes, d’économiser du temps, et donc de maîtriser les honoraires comptables.

  • La maîtrise des coûts de tenue comptable peut être également généré par :
  • Une interface entre le logiciel de gestion commercial et le logiciel comptable, afin,d’éviter la saisie des factures de vente par le comptable. Ainsi, les factures de vente qui sont établies par le dirigeant peuvent être directement intégrées dans le logiciel comptable sous forme d’écritures comptables, à la condition d’avoir effectué des paramétrages préalables.
  • La production de tableau comprenant le détail des différentes factures récapitulant un lot de flux comptables qui ne sont intégrés qu’en une seule écriture par le comptable, au lieu de saisir l’intégralité des documents comptables.
  • La délivrance du bilan comptable par votre Cabinet doit s’accompagner d’un compte-rendu permettant de comprendre les principales variations des postes du bilan et du compte de résultat et d’en tirer un diagnostic

Les principales variations (évolution du taux de marge…) permettent d’identifier les points forts/faibles de l’entreprise au cours de l’exercice écoulé.

L’analyse de la composante des actifs et des passifs peut également fournir des indications quant aux meilleures pratiques à adopter.